ZNIEFF 930012797
PLATEAU D'EMPARIS - COMBE DE MALAVAL

(n° regional: 05103100)

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Description

Etabli dans le nord du département des Hautes Alpes, sur le bassin de la haute vallée de la Romanche, le site correspond au défilé de la combe de Malaval orientée est ouest, et sur sa bordure nord au Plateau d’Emparis, au sens large, en incluant les crêtes du Gros et Petit Têt, de Serre Bernard et de Pré Veyraud.
Deux unités géomorphologiques principales peuvent être distinguées, avec d’une part la profonde entaille rocheuse, associant falaises, escarpements et cônes d’éboulis, créée par la Romanche au niveau de la combe de Malaval et d’autre part, les reliefs mamelonnés aux pentes douces du Plateau d’Emparis.
La diversité géologique et géomorphologique est ici très importante associant et combinant une grande variété de terrains et de modelés.
La présence de roches siliceuses dures (gneiss, amphibolites et granite aplitique) difficilement travaillées par l’érosion a engendré des reliefs vigoureux aux pentes raides (falaises de la Combe de Malaval) ou des plateaux et dômes rocheux à haute altitude, présentant des failles tectoniques, des surfaces fragmentées par l’action du gel et des polis glaciaires (Plateau d’Emparis)
L’action du climat froid d’altitude se remarque également dans la présence de sols cryoturbés analogues à ceux que l’on rencontre dans les régions arctiques (sols polygonaux et thufurs).
Les terrains marno calcaires (schistes du Lias, calcaires du Jurassique) plus aisément érodables ont donné lieu à des pentes douces et des reliefs arrondis, parmi lesquels figurent les mamelons de Serre Bernard et du Gros et Petit Têt. Localement d’autres types de roches sédimentaires tels que cargneules, calcaires dolomitiques, grés et conglomérats accentuent cette grande variabilité géologique.
Les formations récentes occupent également des surfaces importantes, en particulier les éboulis et cônes de déjection torrentiels et d’avalanches en pied de versant dans la Combe de Malaval, ou encore les dépôts glaciaires morainiques dans certains vallons (Rif de Caturgeas) ou aux abords du village de la Grave.
Situé en limite biogéographique, sur la bordure ouest de la zone intra alpine et à la transition entre Alpes du Nord et Alpes du Sud, le site présente un étagement altitudinal important, entre 1130 et 3150 m, depuis l’étage de végétation montagnard jusqu’à l’étage de végétation alpin.
Les deux unités géomorphologiques principales déterminent des formations végétales spécifiques. D’une part, le secteur du Plateau d’Emparis, où prédomine un paysage pastoral composé de formations herbacées, associant une mosaïque complexe de prairies subalpines à Fétuque paniculée (Festuca paniculata), pâturages à Nard raide (Nardus stricta), pelouses alpines à Laîche toujours verte (Carex sempervirens), Seslérie bleutée (Sesleria caerulea) et Fétuque violette (Festuca violacea), formations de combe à neige à saules nains (Salix herbacea, Salix reticulata, Salix retusa), landes subalpines d’éricacées, landines froides d’altitude, rocailles avec formations pionnières, végétation des éboulis calcaires et siliceux, escarpements rocheux et associations saxicoles et de milieux humides comprenant lacs, mares, sources, ruisselets et bas marais d’altitude.
D’autre part, les deux versants de la profonde entaille de la vallée de la Romanche qui s’opposent par un contraste d’exposition très marqué entre adret et ubac. Sur le versant adret, les principales entités végétales associent des prairies sèches et pelouses sèches aux affinités steppiques marquées, ainsi que leurs divers faciès d’embuissonnement, des landes et fruticées xérophiles d’adret à genévriers (Juniperus sabina, Juniperus communis, Juniperus sibirica) et divers arbustes (Berberis vulgaris, Cornus sanguinea, Amelanchier ovalis, Sorbus mougeotii), des pelouses pionnières sur rocailles à Joubarbes et Orpins (Sempervivum et Sedum pl. sp.), des associations d’éboulis et escarpements rocheux siliceux et parfois localement calcaires, xéro thermophiles d’adret.
A l’ubac, se remarque une grande diversité de formations végétales tels que boisements de Mélèze (Larix decidua) de bas de versant, aulnaies vertes des couloirs d’avalanches et pentes d’ubac, landes subalpines à Airelles (Vaccinium pl. sp.), landines froides à Camarine (Empetrum hermaphroditum), rhodoraies à Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum), fourrés de saules arbustifs arctico alpins (Salix glaucosericea, Salix hastata, Salix myrsinifolia, Salix laggeri), mégaphorbiaies, prairies subalpines et pelouses alpines de différents types, formations des combes à neige à Saules nains (Salix herbacea, Salix retusa, Salix reticulata), pelouses pionnières des dalles rocheuses et débris, associations végétales des moraines et éboulis ou des parois rocheuses.
Enfin, ce panorama ne serait pas complet, sans mentionner les bords de la Romanche avec le milieu torrenticole froid de montagne et ses boisements galeries d’Aulne blanc (Alnus incana) et Frêne (Fraxinus excelsior), qui apportent une note de diversité supplémentaire à un site d’exception.

Milieux remarquables

Cinq habitats déterminants sont représentés sur le site. Ce sont : les bas marais cryophiles d’altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida) [assoc. phyto. Caricetum frigidae (54.28)], les bas marais pionniers arctico alpins à Laîche bicolore (Carex bicolor) [all. phyto. Caricion incurvae (54.3)], d'une très grande valeur patrimoniale, ceux ci occupent des surfaces ponctuelles dans plusieurs secteurs du site, les ceintures péri lacustres des lacs froids et mares d’altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri) [assoc. phyto. Eriophoretum scheuchzeri (54.41)], les éboulis calcaires fins à Liondent des montagnes (Leontodon montanus) (61.2321)] et les pelouses steppiques sub continentales [all. phyto. Stipo capillatae Poion carniolicae (34.31)]. Ce dernier milieu arrive ici en limite altitudinale et son cortège s'enrichit d'espèces végétales thermo xérophiles subalpines.
Neuf autres habitats remarquables sont également présents : les fourrés de saules arbustifs arctico alpins à Saule arbrisseau (Salix foetida) (31.62)], les mégaphorbiaies montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches [all. phyto. Adenostylion alliariae et Calamagrostion villosae (37.8)], les bas marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana) [all. phyto. Caricion davallianae (54.23)], les bas marais acides du Caricion fuscae (54.4)], les formations amphibies à Rubanier à feuilles étroites (Sparganium angustifolium) des rives exondées, des lacs, étangs et mares (22.3), les pelouses à Fétuque de Haller (Festuca Halleri) [asso. phyto. Festucetum halleri (36.342)], abritant nombre d’espèces végétales remarquables, les éboulis thermophiles à Calamagrostis argenté (Achnatherum calamagrostis) [all. phyto. Stipion calamagrostis (61.3)], les éboulis siliceux alpins [all. phyto. Androsacion alpinae et Dryopteridion abbreviatae (61.1)], les éboulis calcaires alpins [all. phyto. Thlaspion rotundifolii (61.2)] plus ponctuels que les précédents, les rochers et falaises siliceux [all. phyto. Androsacion vandellii et Asplenion septentrionalis (62.2)], bien représentées sur l’ensemble du site et comprenant notamment les pelouses rupicoles en gradins à Fétuque bigarrée (Festuca acuminata) [all. phyto. Festucion variae (36.333)] et ponctuellement les rochers et falaises calcaires [all. phyto. Potentillion caulescentis et Violo biflorae Cystopteridion fragilis (62.15)].
Parmi les autres habitats à fort intérêt biologique, figurent les prairies à Fétuque paniculée (Festuca paniculata) (36.331), milieux couvrant des surfaces importantes sur le site et qui possèdent une très forte diversité floristique et entomologique, les prairies sèches méso xérophiles à Brome dressé (Bromus erectus) [all. phyto. Mesobromion erecti (34.3265)], ponctuellement les landes épineuses oro méditerranéennes à Astragale toujours verte (Astragalus sempervirens) [all. phyto. Ononidion cenisiae (31.7E)], les landes sèches d’adret à Genévrier sabine (Juniperus sabina) [sous all. phyto. Berberido vulgaris Juniperenion sabinae (31.43)] et les fruticées d’arbustes divers [all. phyto. Berberidion vulgaris (31.81)], formations végétales associées à la dynamique succédant aux pelouses sèches.

Flore

Le site comprend vingt six espèces végétales déterminantes. Sept sont protégées au niveau national : l'Ail dressé (Allium lineare), le Lycopode des Alpes (Diphasiastrum alpinum), le Panicaut des Alpes (Eryngium alpinum), le Trèfle des rochers (Trifolium saxatile), plante endémique ouest alpine, inscrite au Livre Rouge National et désignée à l’annexe 2 de la Directive Habitats, qui croit dans les alluvions torrentielles remaniées et les moraines actives, à rechercher, le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata), la Laîche faux Pied d'oiseau (Carex ornithopoda subsp. ornithopodioides), petite cypéracée affectionnant les rocailles longuement enneigées de l'étage alpin, historiquement signalée et à rechercher, la Laîche bicolore (Carex bicolor), autre rare cypéracée mais des marécages arctico alpins froids d’altitude, et l'Avoine odorante (Hierochloe odorata), rarissime graminée des pelouses tourbeuses et marécages boréo alpins inscrite au Livre Rouge National des plantes menacées, anciennement mentionnée. Huit sont protégées en région Provence Alpes Côte d’Azur : le Céraiste des Alpes (Cerastium alpinum), la Gymnadenie odorante (Gymnadenia odoratissima), la Bardanette réfléchie (Hackelia deflexa), l'Androsace septentrionalis (Androsace septentrionalis), la Laîche fimbriée (Carex fimbriata), le Pâturin hybride (Poa hybrida), graminée liée aux mégaphorbiaies montagnardes et subalpines, très rare dans le contexte des Alpes du Sud et qui serait à confirmer sur le site, la Potentille blanc de neige (Potentilla nivea), et la Renoncule à feuilles de parnassie (Ranunculus parnassifolius subsp. heterocarpus), très rare renonculacée à fleurs blanches d'éboulis calcaires. Onze espèces n’ont pas de statut de protection : l'Aster linosyris (Galatella linosyris var. linosyris), l'Armoise noirâtre (Artemisia atrata), à rechercher aussi le Chardon bardane (Carduus personata), le Cirse faux hélénium (Cirsium heterophyllum), la Campanule de Bologne (Campanula bononiensis), la Campanule en thyrse (Campanula thyrsoides), belle campanule à fleurs jaunes en voie de raréfaction du fait de l'intensification du pastoralisme, le Silène de Suède (Viscaria alpina), la Gentiane asclépiade (Gentiana asclepiadea), l'Orobanche de Serbie (Orobanche serbica), orobanche des pelouses sèches d'affinités steppiques, dont les populations de ce secteur représentent à ce jour l’une des seules françaises, la Renoncule à feuilles de Rue (Callianthemum coriandrifolium) et la Potentille inclinée (Potentilla inclinata).
Par ailleurs, le site comprend sept espèces végétales remarquables. Trois sont protégées au niveau national : le Sainfoin de Boutigny (Hedysarum boutignyanum), la Fausse Giroflée des montagnes (Coincya monensis subsp. cheiranthos), et l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina). Deux sont protégées en région Provence Alpes Côte d’Azur : la Minuartie des rochers (Minuartia rupestris subsp. rupestris) et le Saule pubescent (Salix laggeri), arbuste endémique des Alpes qui pousse dans les alluvions humides et sur les berges de torrents, où il forme des fourrés ripicoles denses. Une espèce n’a pas de statut de protection : le Génépi laineux (Artemisia eriantha).

Faune

Le site présente un intérêt faunistique élevé. On y dénombre quarante et une espèces animales patrimoniales, dont neuf sont déterminantes.
Parmi les mammifères patrimoniaux, figurent en particulier le Murin de Brandt (Myotis brandtii), espèce forestière remarquable contactée dans la région généralement à plus de 1000 m d'altitude, le Vespère de Savi (Hypsugo savii), espèce remarquable rupicole et montagnarde d’affinité méridionale, qui exploite d’une part les milieux forestiers (surtout ceux riverains de l’eau) pour la chasse et d’autre part les milieux rocheux (falaises) pour les gîtes, jusqu’à 2 400 m d’altitude, le Lynx boréal (Lynx lynx), carnivore déterminant aujourd’hui en expansion mais dont la présence sur le site n’a pas été actualisée depuis 1997, le Loup (Canis lupus), le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), ongulé déterminant alpin, d’intérêt communautaire, dont les populations locales sont issues de réintroductions, le Lièvre variable (Lepus timidus), espèce remarquable en régression, relicte de l’époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1200 à 3100 m d’altitude mais aussi la présence d’un petit mammifère insectivore méconnu, la Musaraigne du Valais (Sorex antinorii).
L’avifaune nicheuse comprend plusieurs espèces intéressantes : Aigle royal (Aquila chrysaetos), Autour des palombes (Accipiter gentilis), Faucon pèlerin (Falco peregrinus), Bondrée apivore (Pernis apivorus), Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), espèce méridionale de montagne recherchant les versants montagneux ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses, semble-t-il en régression, Caille des blés (Coturnix coturnix), Tétras lyre (Tetrao tetrix), espèce remarquable fragile, emblématique des Alpes, Lagopède alpin (Lagopus mutus), espèce remarquable menacée et en régression, d’origine arctique, relique de l’époque glaciaire dans les Alpes, où elle occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment enneigées et balayées par le vent, Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus), Grand-duc d’Europe (Bubo bubo), Cincle plongeur (Cinclus cinclus), Monticole de roche (Monticola saxatilis), Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris), Pie grièche écorcheur (Lanius collurio), Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages où il vient s’alimenter situés à proximité de falaises où il niche, Sizerin flammé (Carduelis flammea), nicheur localisé et assez peu fréquent, que l’on rencontre dans les aulnaies vertes, les ripisylves, les mélézins et les rhodoraies, Tarin des aulnes (Carduelis spinus), nicheur rare et remarquable, lié aux forêts de conifères, espèce paléomontagnarde remarquable, typique des boisements de conifères semi ouverts, Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), espèce paléomontagnarde remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés, Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), petit passereau adapté aux parois verticales, Bruant fou (Emberiza cia), Bruant ortolan (Emberiza hortulana), Torcol (Jynx torquilla), Huppe fasciée (Upupa epops) mais aussi deux pics, le Pic noir (Dryocopus martius) et le Pic épeichette (Dendrocopos minor). C’est aussi une zone d’alimentation très régulière du Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), du Vautour fauve (Gyps fulvus) et du Vautour moine (Aegypius monachus).
Chez les reptiles, citons notamment le Lézard vivipare (Zootoca vivipara), espèce remarquable, typiquement nord eurasiatique, relicte glaciaire, en limite sud de son aire de répartition dans les Alpes, liée aux pelouses, prairies et landes humides, tourbières, bords de ruisseaux.
Chez les insectes patrimoniaux, mentionnons notamment la présence d’un cortège intéressant de papillons de jour (lépidoptères rhopalocères) avec l’Hespérie rhétique (Pyrgus warrenensis), espèce déterminante très rare et localisée, endémique des Alpes, occupant certaines pelouses subalpines et alpines, le Semi apollon (Parnassius mnemosyne), espèce déterminante protégée au niveau européen, d'affinité montagnarde et liée à la présence de corydales, qui fréquente les pelouses et les lisières forestières, surtout entre 1000 et 2000 mètres d’altitude, l’Apollon (Parnassius apollo), espèce remarquable d'affinité montagnarde, protégée au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2500 m d’altitude, le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), espèce remarquable et protégée en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux aïzoon (Saxifraga aizoides). S’ajoutent également deux orthoptères, le Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), espèce remarquable d'orthoptère d'affinité eurosibérienne, en forte régression en dehors des Alpes, strictement liée aux prairies très humides et surfaces marécageuses, et la Decticelle des bruyères (Metrioptera brachyptera), sauterelle remarquable d'Europe occidentale inféodée aux prairies humides (mais parfois présente en prairie sèche à végétation haute), un hémiptère hétéroptère (punaise), la Corée alpine (Coriomeris alpinus), espèce déterminante phytophage ainsi qu’un hyménoptère, le Bourdon Bombus brodmannicus delmasi, dont cette sous espèce est déterminante et endémique des pentes fleuries ensoleillées, riches en Cerinthe glabra et C. minor dont il butine les fleurs, des Alpes du sud, et dont la sous espèce nominale ne se trouve qu’au Caucase.

Fonctionnalité / liens éventuels avec autres ZNIEFF

Cette ZNIEFF de type 2 englobe les deux ZNIEFF de type 1 suivantes : «05_103_103   Plateau d'Emparis   Petit Têt   serre Bernard   les Masserelles   pré Veyraud» & «05_103_104   Versant adret de la combe de Malleval et milieux steppiques de la vallée de la Romanche jusqu'à la Grave».

Comments on the delimitation

Les limites du site obéissent à la topographie, pour englober deux ensembles géomorphologiques distincts à forte diversité d’habitats et d’espèces patrimoniaux qui se jouxtent : le défilé étroitement encaissé de la Romanche avec la Combe de Malleval et le Plateau d’Emparis. Sur la bordure sud du site, la calotte glaciaire du Mont de Lans – Girose est exclue, son intérêt biologique étant moindre.