ZNIEFF 930020484
LA MOYENNE DURANCE, DE L'AVAL DE LA RETENUE DE L'ESCALE À LA CONFLUENCE AVEC LE VERDON

(n° regional: 83100143)

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Commentaire général

Ensemble constitué par le cours de la Durance, ces berges de galets ou de sable et les formations boisées ou herbacées des hauts de berge.

Flore et habitats naturels

Secteur très intéressant, bien que partiellement abîmé par des décharges sauvages aux Iscles de Notre-Dame. On y trouve en effet les dernières communautés à Canne de Ravenne du Var, celles du Littoral ayant totalement été anéanties par les aménagements touristiques. Sur les bancs de graviers des rives de la Durance, se développe la communauté à petits Cyperus. Les forêts permettent le développement des lianes de la Vigne présumée sauvage, ancêtre des Vignes cultivées. Mais le plus intéressant se trouve au niveau des dunes fluviatiles du tiers sud de la zone, avec l’un des tous derniers peuplements de Corispermum indigène de France. Cette espèce, qui a toujours été très rare, a pratiquement disparue de la Durance et du littoral camarguais. Elle ne se trouve plus sur les rives du Rhône et dans les dunes du Languedoc depuis déjà longtemps.

Faune

La Basse Durance varoise possède un intérêt faunistique patrimonial relativement élevé, doté de 14 espèces animales patrimoniales, dont 4 déterminantes.

Le cortège avien nicheur est presque aussi intéressant que celui de la confluence entre la Durance et le Verdon. Citons la présence des espèces suivantes : Grèbe huppé, Blongios nain, Bihoreau gris, Aigrette garzette, Nette rousse, Chevalier guignette, Petit Gravelot, Faucon hobereau, Martin-pêcheur d’Europe, Guêpier d’Europe, Hirondelle de rivage. Le Castor est présent dans ce secteur. Les mammifères patrimoniaux sont, quant à eux, représentés par le Castor d'Eurasie. Chez les poissons, le Toxostome et le Blageon sont signalés dans les cours d’eau de la zone.

Comments on the delimitation

Les limites du site englobent l’écocomplexe fonctionnel d’un tronçon de la Durance associant le cours d’eau, ses bras secondaires, ses ripisylves et ses zones humides connexes proches. Elles excluent l’essentiel des secteurs fortement anthropisés (cultures, zones urbaines et semi-urbaines) situés en bordure. Ces derniers justifient la délimitation par les fortes discontinuités écologiques et paysagères occasionnées.