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Cet ensemble naturel couvre un très vaste secteur qui s'étend autour du golfe de Porto-Vecchio jusqu'à la plaine de Sotta et les collines orientales de Figari. Il se subdivise en plusieurs zones éparses plus ou moins étendues et de formes plus ou moins régulières. Plus précisément, il s'étend depuis Fossi, hameau situé au sud de l'Osu, et toute la zone nord-ouest atteint les contreforts du massif de l'Ospedale jusqu'à Mucchitone, à l'ouest de Porto-Vecchio. Puis délimité à l'ouest par les routes départementales n° 59 et n° 859, il dépasse cette dernière pour couvrir une petite zone autour de Tarabucceta (commune de Figari). Au sud-est, il se développe dans la dépression située à la base du plateau d'Arapa.
Quatre zones de faible superficie sont éparpillées, trois au sud du golfe de Porto-Vecchio : autour de la Punta di l'Oro (193 mètres), à l'ouest de la Punta di Cerchio (323 mètres), sur l'étendue de la Punta di a Varra (188 mètres), et la quatrième, au nord du golfe, se situe sur la Punta di Benedettu.
Ce secteur repose principalement sur un terrain granitique, excepté dans la région de Porto-Vecchio où l'on trouve des alluvions fluviatiles de basses terrasses, notamment le long de la rivière Stabiacciu.
Le paysage est constitué généralement de plaines d'une trentaine de mètres d'altitude en moyenne, qui s'étendent de la mer jusqu'au pied des premiers reliefs montagneux. Cependant, ce paysage est accidenté par une série de petites crêtes ou de collines isolées.
Dans la limite sud, ce sont le Monte Biancu (317 mètres), la Punta di l'Acula (235 mètres), la Punta di u Mucchiu (252 mètres) et le plateau d'Arapa (de 115 à 333 mètres) qui marquent le paysage.
Ce vaste secteur est traversé par un réseau hydrique qui découle de l'Ospedale et de la montagne de Cagna. Ainsi, l'Osu est le cours d'eau qui se jette au nord du golfe de Porto Vecchio et l'embouchure du Stabiacciu se trouve au sud-ouest. Leurs multiples affluents drainent les petits vallons de ce secteur .
La végétation est constituée d'une remarquable suberaie (bois de chênes lièges, Quercus suber), qui comporte également des chênes verts. Par endroit, lorsqu'elle est inexistante, ce sont maquis, fruticées et pelouses qui la remplacent.
Les enjeux faunistiques sont liées à la forte présence de la Tortue d'Hermann avec 135 stations recensées en 2018, ainsi que la présence de deux gîtes déterminants et d'un gîte majeur à chiroptères.
