ZNIEFF 53M000003
HOUAT

Situé à une quinzaine de kilomètres au large de Quiberon, l’ensemble Houat-Hoëdic représente l’une des parties émergées d’un ensemble de roches volcano-sédimentaires constituant une grande partie du plateau continental sud-armoricain. En effet, tout comme Groix, Belle-Île, les Glénan et Noirmoutier, Houat et Hoëdic sont d’origine tectonique, et résultent par conséquent des déformations subies par ce plateau. Elles sont entièrement constituées de roches métamorphisées.

Ces deux îles prolongent dans l’océan la presqu’île de Quiberon à laquelle elles sont rattachées par les Chaussées de Béniguet et de la Teignousse.

Constituées de granites à muscovite et biotite appartenant à la lignée des granites à deux micas sud-armoricains mis en place au cours de la tectonogenèse hercynienne entre 340 et 300 Ma.

Les falaises de l’Île de Houat sont constituées de granites de faciès variés blancs et roses à rougeâtre sillonnés de nombreux filons. Les grains les constituants sont de taille moyenne (2 à 5 mm). Ce qui caractérise l’île d’Houat, ce sont ses grandes plages de sable riches en minéraux lourds (sables rouges à grenats).

Sur Hoëdic, on peut distinguer deux grands types de granites : un granite à deux micas, à grain fin, clair comparable à celui de la presqu’île de Quiberon ; un granite plus sombre à feldspaths bien développés, montrant une structure de flux bien marquée. La roche est parcourue là aussi de nombreux filons.

Sur ces deux îles, on y trouve également des enclaves de micaschistes (appartenant au groupe de la Vilaine) et de gneiss (appartenant au groupe de Port-Navalo-Noirmoutier).

Le domaine géologique auquel appartiennent ces deux îles est séparé au sud et à l’ouest du domaine volcano-sédimentaire légèrement métamorphisé auquel appartient Belle île en mer par une faille NW-SE. 

Le sédiment est essentiellement de type sable coquillier

L’ensemble de la zone est soumis à un régime macrotidal (en opposition au régime mégatidal de la Manche), et le marnage n’y excède guère 5,40 m. Les courant de marée sont globalement faible mais peuvent se renforcer sensiblement en fonction de la configuration locale (chenaux, pointe rocheuse...)

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