Classification des habitats du Paléarctique (2001)
Date de mise à jour du jeu de données
10/02/2010
Auteurs de la typologie
Pierre Devillers, Jean Devillers-Terschuren et Charles Vander Linden (Institut Royal des Sciences Naturelles, Bruxelles)
Auteurs de la table
Pierre Devillers, Jean Devillers-Terschuren et Charles Vander Linden (Institut Royal des Sciences Naturelles, Bruxelles)
Territoire(s) concerné(s)
Domaine paléarctique. Plus précisément (commentaire concernant la version 1999 de la base PHYSIS) : "The geographical area covered by the data base encompasses northern Eurasia and North Africa south to the southern limits of Mauritania, Algeria, Libya, Egypt, Iran, Afghanistan, China and Japan, together with adjacent parts of the Arctic Ocean, of the eastern temperate and boreal Atlantic, of the western temperate and boreal Pacific, of the northern tropical Atlantic and Indo-Pacific, of the Red Sea. The entire Arabian peninsula, the Mediterranean, the Black Sea, the Baltic, Greenland, Iceland, the Azores, Madeira, the Canaries, the Cape Verde Islands, Socotra, the China Sea Islands, Taiwan, the Bonin, Volcano and Marcus islands and the Commander Islands are included." (en ligne, disponible sur : , consulté le 09/11/2009)
Organisme responsable
Conseil de l'Europe
Langue d'origine des données
UK
Contexte
La classification des habitats du paléarctique reprend la même méthodologie que la typologie CORINE biotopes qu'elle étend à l'ensemble du domaine paléarctique. Elle comporte 6228 codes répartis en 9 grandes familles de milieux (1. Coastal and halophytic communities, 2. Non-marine waters, 3. Scrub and grassland, 4. Forests, 5. Bogs and marshes, 6. Inland rocks, screes and sands, 7. Deserts, 8. Agricultural land and artificial landscapes, 9. Wooded grasslands and scrubs). Les habitats naturels et semi-naturels sont plus ou moins détaillés selon les types de végétation, les habitats artificiels sont traités plus sommairement. La classification paléarctique concerne en priorité les végétations des pays membres du Conseil de l'Europe. Elle est plus complète pour les habitats des pays de l'Europe communautaire, un peu moins pour ceux des régions frontalières (Afrique du Nord, Ukraine, etc.). Pour certains États des versions spécifiques actualisées et plus complètes ont été publiées dans les années 2000 mais sans inclusion dans la classification globale de 2001. Les habitats des régions externes au Conseil de l'Europe sont beaucoup moins détaillés. La classification paléarctique s'appuie largement sur la classification phytosociologique - avec laquelle elle propose des correspondances indicatives -, mais intègre également d'autres paramètres comme la dominance physionomique d'une espèce ou une localisation géographique donnée. Les codes à un chiffre correspondent aux grandes familles de milieux citées précédemment, on ajoute ensuite un autre chiffre puis une décimale et jusqu'à 6 chiffres après la décimale pour décrire des types de végétation de plus en plus précis. La classification paléarctique a été publiée officiellement en 1996 (Devillers et Devillers-Terschuren) sous la forme d'une liste de codes et de leurs intitulés. Ces données ont été reprises dans une base de données dénommée PHYSIS dans laquelle ont été ajoutés correspondances phytosociologiques, descriptifs et références bibliographiques. La classification paléarctique a ensuite connu des évolutions traduites par de nouvelles versions de PHYSIS dont la dernière, reprise ici, date de 2001.
Description du travail
Présentation de la base de données PHYSIS (version 2001) de la classification paléarctique. Seule une partie des champs de cette base a été conservée et quelques nouveaux champs ont été créés (niveau du code, code parent, présence en France). Le statut de présence en France a été renseigné en s'appuyant sur les codes CORINE biotopes retenus pour la France par Bissardon, Guibal & Rameau (1997) et sur un balayage rapide de l'ensemble des textes de la classification Paléarctique avec sélection des codes présents en France ou susceptibles de l'être. Les informations contenues dans ce champ sont issues d'un tri rapide et n'ont pas fait l'objet d'une validation, elles sont données à titre informatif.
Origine du jeu de données
Fichier Access envoyé par Doug EVANS (ETC/BD) le 9/11/2007 ("Physis2001.mdb").
Références bibliographiques
Devillers P., Devillers-Terschuren J. & Vander Linden C., 2001. PHYSIS Palaearctic Habitat Classification. Updated to 10 December 2001. Institut Royal des Sciences Naturelles, Bruxelles.
Version originelle officielle de la classification paléarctique : Devilliers P. & Devilliers-Terschuren J., 1996. A classification of Palaearctic habitats. Nature and environment, No. 78, Council of Europe, Strasbourg, 194 p.
Référencement
Devillers P., Devillers-Terschuren J. & Vander Linden C., 2001. PHYSIS Palaearctic Habitat Classification. Updated to 10 December 2001. Institut Royal des Sciences Naturelles, Bruxelles. Compléments à la table : SPN-MNHN / INPN, février 2010.
Description
Wetlands of the Palaearctic region mostly or largely occupied by peat- or tufa-producing small sedge and brown moss communities developed on soils permanently waterlogged, with a soligenous or topogenous base-rich, nutrient-poor, often calcareous water supply, and with the water table at, or slightly above or below, the substratum. Peat formation, when it occurs, is infra-aquatic. Calciphile small sedges and other Cyperaceae usually dominate the mire communities, which belong to the Caricion davallianae, characterized by a usually prominent "brown moss" carpet formed by Campylium stellatum, Drepanocladus intermedius, Drepanocladus revolvens, Cratoneuron commutatum, Acrocladium cuspidatum, Ctenidium molluscum, Fissidens adianthoides, Bryum pseudotriquetrum and others, a grasslike growth of Schoenus nigricans, Schoenus ferrugineus, Eriophorum latifolium, Carex davalliana, Carex flava, Carex lepidocarpa, Carex hostiana, Carex panicea, Juncus subnodulosus, Scirpus cespitosus, Eleocharis quinqueflora, and a very rich flora including Tofieldia calyculata, Dactylorhiza incarnata, Dactylorhiza traunsteineri, Dactylorhiza traunsteinerioides, Dactylorhiza russowii, Dactylorhiza majalis ssp. brevifolia, Dactylorhiza cruenta, Liparis loeselii, Herminium monorchis, Epipactis palustris, Pinguicula vulgaris, Pedicularis sceptrum-carolinum, Primula farinosa, Swertia perennis. Wet grasslands (Molinietalia caerulaea, 37), tall sedge beds (Magnocaricion, 53.2), reed formations (Phragmition, 53.1), fen sedge beds (Cladietum mariscae, 53.3), may form part of the fen system, with communities related to transition mires (54.5, 54.6) and amphibious or aquatic vegetation (22.3, 22.4) or spring communities (54.1) developing in depressions. The subunits below, which can, alone or in combination, and together with codes selected from the categories just mentioned, specify the composition of the fen, are understood to include the mire communities sensu stricto (Caricion davallianae), their transition to the Molinion, and assemblages that, although they may be phytosociologically referrable to alkaline Molinion associations, contain a large representation of the Caricion davallianae species listed, in addition to being integrated in the fen system; this somewhat parallels the definition of an integrated class Molinio-Caricetalia davallianae in Rameau et al., 1989. Outside of rich fen systems, fen communities can occur on small surfaces in dune slack systems (16.3), in transition mires (54.5), in wet grasslands (37), on tufa cones (54.121) and in a few other situations. The codes below can be used, in conjunction with the principal code relevant, to signal their presence. Rich fens are exceptionally endowed with spectacular, specialized, strictly restricted species. They are among the habitats that have undergone the most serious decline. They are essentially extinct in several regions and gravely endangered in most. A very few large systems remain, in particular in pre-Alpine Bavaria, in the Italian pre-Alps,in collinar and montane eastern France, in northeastern Germany, in the coastal marshes of northern France, in southeastern and northern England, in Wales and in Ireland.
Correspondances phytosociologiques
Tofieldietalia (Caricetalia davallianae): Caricion davallianae
Bibliographie
Devillers P., Devillers-Terschuren J. & Vander Linden C., 2001. PHYSIS Palaearctic Habitat Classification Database. Updated to 10 December 2001. Institut Royal des Sciences Naturelles, Bruxelles. (Source)
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