8.3.6.3.1 - Stachytarpheto-Panicetum maximi Hoff, Brisse et Grandjouan 1983

Typologie préliminaire des végétations de Wallis et Futuna et de Nouvelle-Calédonie (Hoff et al., 1983 ; Hoff & Brisse, 1990 ; Hoff, 1993)

Description des postes typologiques

Ce sont les friches et les prairies nitrophiles herbacées, eutrophes et mésophiles situées soit sur de très anciens terrains vagues, soit en bordure des pistes ou en ourlet des forêts de basse altitude.

Holotype

Relevé 122 (33) - Sommet de la colline entre Normandie et Baie Tina - Nouméa - 10 m 2. : Mimosa pudica L. (1-5), Ocimum gratissimum (1-4), Acacia farnesiana (1-5), Stachytarpheta indica (1-4), Sida cordifolia (1-4), Panicum maximum (1-6), Lantana camara (1-6), Desmodium adscendens (2-3), Desmodium adscendens (1-3), Psidium guajava (2-3), Psidium guajava (1-3), Elephantopus scaber (1-3), Triumfetta rhomboidea (1-3), Bothriochloa pertusa (1-6), Melaleuca quinquener (1-6), Panicum maximum (4-6), Wikstroemia indica (1-4)

Physionomie du syntaxon

Le recouvrement y est de 100 %, la hauteur varie entre 1 et 2 m, parfois jusqu'à 6 m lorsqu'il y a de grands arbustes. Le substrat est argileux.

Plantes discriminantes à l'égard du syntaxon

Les espèces caractéristiques sont les mêmes que celles de l'alliance : Stachytarpheta indica L., Lantana camara L., Leucaena leucocephala, Panicum maximum Jacq., Psidium guajava L., Desmodium adscendens

Distribution du syntaxon

La répartition de cette association en Nouvelle Calédonie est liée aux implantations humaines. Elle est surtout fréquente sur la côte ouest (Nouméa, Baie Tina et Ducos), au Nord (Bondé, Col d'Amos) et à l'Ile des Pins.

Remarque des auteurs

La plupart des espèces constituant cette association ont une large répartition pantropicale et Panicum maximum, par exemple, permet de faire le lien entre l'association néocalédonienne et des vicariants géographiques pour lesquels l'écologie et la physionomie sont identiques, les differences floristiques étant liées à l'histoire du peuplement végétal. Ainsi, le Sarcocephalo-Hyparrhenietum diplandrae Duvigneaud 1949 du Bas-Congo, ainsi que les jachères du Sud du Lac Tchad (FOTIUS 1973) semblent très proches de cette association, de nombreuses espèces étant communes.

Bibliographie

 Hoff M., Brisse H & Grandjouan G., 1983. La végétation rudérale et anthropique de la Nouvelle Calédonie et des Iles Loyauté (Pacifique Sud). Colloques phytosociologiques, XII, 179-248. (Source)