F57a-16 - Arbuto unedonis-Quercetum petraeae Lapraz 1962 (Prodrome des végétations de France décliné (PVF2))

F57a-16 - Arbuto unedonis-Quercetum petraeae Lapraz 1962

F57a-15 - Avenello flexuosae-Quercetum pubescentis Choisnet in Renaux, Le Hénaff & Choisnet 2015

Prodrome des végétations de France décliné (PVF2)

Synécologie

Stations thermoxérophiles (pentes sud à sud-ouest, hauts de versant) sur sols acides et filtrants. Substrat siliceux, sols plus ou moins lessivés et riches en éléments grossiers (sables, graviers, galets).

Nom cité du syntaxon

Arbuto unedonis-Quercetum petraeae Lapraz 1962 (P.V. Soc. Sc. Phys. Nat. de Bordeaux Scéance du 11 janvier 1962 : 67-71, tab II).

Type nomenclatural

Lectotypus : tab.II, rel. 1, page 67-69 in Lapraz, G. 1962 (Notes sur les chênaies thermophiles de l’Entre-Deux-Mers (Gironde). P.V. Soc. Sc. Phys. Nat. De Bordeaux).

Physionomie

Chênaie à Chêne sessile, accompagnée parfois de Quercus ilex et Pinus sylvestris (introduit).

Combinaison caractéristique d'espèces

Arbutus unedo, Brachypodium pinnatum, Carex flacca, Cytisus scoparius, Erica cinerea, Hypericum pulchrum, Laurus nobilis (subspontané), Lonicera periclymenum, Melampyrum pratense, Phillyrea media, Potentilla montana, Pseudarrhenatherum longifolium, Pulmonaria longifolia, Quercus Ilex (rare), Quercus petraea, Rosa sempervirens, Rubia peregrina, Rubus ulmifolius, Ruscus aculeatus, Sorbus torminalis, Succisa pratensis, Ulex europaeus, Viburnum tinus.
À noter que Lapraz (1962) cite parmi les espèces U. gallii, mais ce taxon semble en réalité absent de la région d’après la Flore de Gironde (Aniotsbéhère 2012).

Synchorologie

Décrite sur les coteaux secs dans l’Entre-deux-Mers (entre Garonne et Dordogne), mais ne couvre plus aujourd’hui que de faibles surfaces.

Remarques

Ce type de chênaies était anciennement versé (Lapraz 1962, Rameau 1996) dans les Quercetea robori-petraeae et c’est un rattachement au type 41.55 de CORINE biotopes qui avait été privilégié. Un rattachement au type « 41.711 - Bois occidentaux de Quercus pubescens » serait désormais possible, mais nous préférons rester sur la position prise par Rameau (1996).
À la suite de Lapraz (1962), Rameau (1996) classait cette association acidiphile dans la classe des Quercetea robori-petraeae Braun-Blanq. et Tüxen ex Braun-Blanq., Roussine & Nègre 1952 (voir Renaux et al. 2020c), avec les chênaies aquitaniennes de chêne sessile et tauzin du Quercion robori-pyrenaicae (Braun-Blanq. et al. in P. da Silva et al. 1950 corr. Braun-Blanq. et al. 1956) Rivas Mart.1975. Lapraz (1962) insistait néanmoins sur la position à la charnière entre les Quercetea robori-petraeae et les autres forêts thermophiles non acidiphiles. La part des thermoxérophiles des Quercetea pubescentis Doing-Kraft ex Scamoni & H. Passarge 1959 et des espèces acidiclinophiles à neutrophiles semble trop forte pour justifier un rattachement aux Quercetea robori-petraeae, et l’analyse factorielle des correspondances réalisée sur l’ensemble des associations forestières correspondant à l’ancienne classe des Querco roboris-Fagetea sylvaticae Braun-Blanq. & Vlieger in Vlieger 1937 place cette association au sein des Quercetea pubescentis.

Bibliographie

Aniotsbéhère J.-C. 2012 ; Lapraz G. 1962 ; Lapraz G. 1964.

Bibliographie

Renaux B., Timbal J., Gauberville C., Boeuf R., Thébaud G., Bardat J., Lalanne A., Royer J.-M. & Seytre L., 2019. Contribution au prodrome des végétations de France : les Quercetea pubescentis Doing-Kraft ex Scamoni & H. Passarge 1959. Doc. phytosoc., série 3, 10 : 41-136. (Source)