Fagetalia sylvaticae Tüxen in Barner 1931 (Prodrome des végétations de France décliné (PVF2))

Fagetalia sylvaticae Tüxen in Barner 1931

Luzulo luzuloidis-Fagetalia sylvaticae Scamoni & H. Passarge 1959

Prodrome des végétations de France décliné (PVF2)

Synécologie

Forêts xérophiles à mésohygrophiles, planitiairesà montagnardes [9], acidoclinophiles à neutrocalcicoles.

[9] Dans les massifs montagneux d’altitude modérée (Jura, Vosges, Massif central, Préalpes…), on rencontre en position sommitale l’alliance des l’Aceri pseudoplatani-Fagion sylvaticae (Oberd. 1957) Moor 1976. Ces hêtraies sont qualifiées de « subalpines » par certains auteurs (voir note de bas de page au niveau de cette alliance).

Nom cité du syntaxon

Fagetalia sylvaticae Tüxen in Barner 1931 (Unsere Heimat : 70 et 101).

Synonymes

Syn. syntax. : Fagetalia sylvaticae Pawlowski em. Moor 1976 nom. illeg. (art. 31), Fagetalia sylvaticae Pawlowski in Pawlowski, Sokolowski & Wallisch 1928 nom. inval (art 2b, 3f ), Aegopodio-Fagetalia H. Passarge 1968 nom. superf. (art 29a) p.p., Fagetalia sylvaticae (Pawlowski et al. 1928) Tüxen ex Dengler et al. 2004 nom illeg. (art 31), Fagetalia sylvaticae Walas 1933 nom. illeg. (art. 31), Fagetalia auct. (art. 36), Carpino-Fagetalia Scamoni & H.Passarge 1959.

Type nomenclatural

Typus ordinis : Fagion subhercynicum Tüxen in Barner 1931 (Unsere Heimat : 70 et 101) nom. illeg.(art. 31, 34).

Physionomie

Hêtraies-chênaies-charmaies, hêtraies, hêtraies-sapinières, sapinières-hêtraies. Sylvofaciès et stades pionniers, notamment de recolonisation d’anciennes terres agricoles, dominés par les post pionnières des genres Acer, Carpinus, Fraxinus, Prunus, Quercus, Sorbus, Tilia, Ulmus, à ne pas confondre avec les végétations des Geranio robertiani-Fraxinetalia excelsioris (Scamoni & H. Passarge 1959) H. Passarge & Ger. Hofm. 1968 stat. nov.

Combinaison caractéristique d'espèces

Daphne laureola, Lilium martagon, Phyteuma spicatum,Neottia nidus-avis, Carex flacca, Campanula trachelium, Anemone hepatica, Lathyrus linifolius var. montanus, Sanicula europaea et Solidago virgaurea sont différentielles par rapport aux forêts plus hygrophiles (Alno incanae-Fraxinetalia excelsioris (Oberd. 1953) H. Passarge 1968 et Ulmo-Fraxinetalia excelsioris H. Passarge 1968) ou acidiphiles (Luzulo luzuloidis-Fagetalia sylvaticae Scamoni & H. Passarge 1959). Elles se retrouvent pour certaines dans les Quercetea pubescentis. Enfin, Boeuf (2014) cite comme caractéristiques d’ordre Anemone nemorosa, Euphorbia amygdaloides et Melica uniflora, mais ces espèces sont davantage caractéristiques de classe, ainsi que Daphne mezereum et Carex digitata qui sont, elles, davantage différentielles de sous-ordre, respectivement des Fagenalia sylvaticae et des Cephalanthero damasonii-Fagenalia sylvaticae. Viburnum lantana est assez transversale mais davantage à considérer comme différentielle des Cephalanthero damasonii-Fagenalia sylvaticae Rameau ex R. Boeuf & Royer in R. Boeuf 2014.

Bibliographie

Renaux B., Timbal J., Gauberville C., Thébaud G., Bardat J., Lalanne A., Royer J.-M. & Seytre L., 2019. Contribution au Prodrome des végétations de France : les Carpino betuli-Fagetea sylvaticae Jakucs 1967. Doc. phytosoc., série 3, 11 : 1-423. (Source)