6210 - Sous-type 3 - Pelouses calcicoles subatlantiques xérophiles

Liste hiérarchisée et descriptifs des habitats des Cahiers d'habitats

Caractères généraux

Ce sous-type d’habitat correspond à l’aile xérophile des pelouses calcicoles eurosibériennes (sous-ordre des Xerobromenalia erecti). Ce groupe de pelouses sèches entretient des relations floristiques et structurales étroites avec les pelouses xérophiles à mésoxérophiles, subméditerranéennes à supraméditerranéennes (ordre des Ononidetalia striatae) dont elle hérite un important contingent floristique méridional à caractère subméditerranéen. Les pelouses xérophiles eurosibériennes méridionales apparaissent à bien des points de vue, comme un terme d’appauvrissement des communautés de pelouses calcicoles méditerranéennes vers le nord et plusieurs auteurs proposent de les rassembler dans un même ensemble méditerranéen de pelouses sèches xérophiles méridionales. Toujours est-il qu’il n’est pas facile de séparer les deux ensembles aux abords de la région méditerranéenne et que ces difficultés ont donné lieu à des interprétations diverses de la directive « Habitats », non sans conséquences puisqu’une bonne part des pelouses méditerranéennes des Onidetalia striatae ne relèvent pas de la directive. Le schéma suivi ici est celui des seules synthèses objectives publiées sur le sujet par J.M. ROYER (1987).
Contrairement aux pelouses calcicoles mésophiles à mésoxérophiles du sous-type 2, le contingent steppique xérophile oriental à caractère eurosibérien et correspondant à un flux floristique orienté est/ouest, est généralement limité, à l’exception d’un groupe original de pelouses xérophiles pionnières sur sols squelettiques à caractère médio-européen prononcé et limité à quelques secteurs du nord-est de la France (alliance du Diantho gratianopolitani-Melicion ciliatae).
Ailleurs la diversité typologique des pelouses xérophiles tient beaucoup à la nature du substrat (marnes, calcaires durs, arènes calcaires), au contexte climatique, à la géomorphologie (plateaux tabulaires, rebords de corniches, pentes raides), aux situations primaires stables ou secondaires inscrits dans des séries dynamiques plus ou moins perceptibles…
D’une manière générale, les pelouses de ce groupe ont un aspect écorché, plus ou moins ras, et possèdent une forte représentation des chaméphytes, notamment des chaméphytes frutescents, annonçant les garrigues méditerranéennes. Elles sont installées en conditions xérophiles, oligotrophes sur substrats carbonatés ou basiques. Les sols calcimorphes, généralement squelettiques, entretiennent des conditions de sécheresse estivale prononcée et exercent une forte sélection végétale au profit d’espèces bien adaptées à la sécheresse (nombreuses morphotypes xérophiles).
Ces pelouses xérophiles s’insèrent fréquemment (en particulier sur calcaires tabulaires durs) dans des ensembles pelousaires complexes associant aux pelouses vivaces de cet habitat, des pelouses pionnières sur dalles rocheuses calcaires (classe des Sedo albi-Scleranthetea biennis), des pelouses thérophytiques pionnières des écorchures (classe des Stipo capensis-Trachynietea distachyae).
Bon nombre de ces pelouses ont un caractère primaire ou subprimaire prononcé. C’est le cas notamment des pelouses xérophiles des corniches calcaires et vires rocheuses soumises à de fortes contraintes érosives, même si les observations à l’échelle humaine sont parfois insuffisantes pour affirmer le caractère permanent ou non de ces pelouses. Sinon, il s’agit fréquemment de pelouses à caractère secondaire s’inscrivant dans un contexte agropastoral extensif, généralement ancien et hérité de traditions souvent pluriséculaires qui ont souvent influencé la toponymie locale (registre important de toponymie pelousaire). En complément des usages pastoraux, d’autres animaux herbivores peuvent exercer une pression biotique non négligeable. C’est notamment le cas du lapin qui avant l’introduction de la myxomatose a considérablement modulé la structure et la composition floristique des paysages pelousaires. Aujourd’hui ce rôle est généralement devenu marginal.
Les pelouses secondaires présentent un caractère instable, plus ou moins perceptible à l’échelle humaine, qui conduit en l’absence de perturbations pastorales au développement de végétations préforestières s’inscrivant généralement dans des potentialités de forêts neutrocalcicoles diverses. Les principales étapes de ce processus dynamique progressif consistent :
-en des végétations de hautes herbes calcicoles, appelées ourlets (classe des Trifolio medii-Geranietea sanguinei) et connaissant des développements spatiaux importants sous l’impulsion de quelques plantes à fort pouvoir de colonisation végétative. C’est tout particulièrement le cas des brachypodes du groupe pinnatum [Brachypode penné (Brachypodium pinnatum) et Brachypode rupestre (Brachypodium rupestris)] au système souterrain traçant particulièrement agressif permettant à ces graminées de constituer de grands faciès (brachypodiaies) dès que les pressions de pâturage et de fauche disparaissent ;
-en des fourrés calcicoles (classe des Crataego monogynae-Prunetea spinosi) dont le mode de progression au sein des pelouses est souvent varié, alliant des phases de piquetage arbustif, d’extension et de coalescence des taches progressivement constituées, mais aussi des phénomènes d’extension des lisières arbustives en contact avec les systèmes pelousaires ;
-en la constitution de pré-bois calcicoles issus de l’implantation préalable de quelques essences arborées pionnières (chênes pubescents, bouleaux, pins sylvestres, etc.).
Les fluctuations, les successions d’abandon et de reprise des pratiques pastorales, mais aussi celles des herbivores sauvages, conduisent à des paysages pelousaires complexes associant de manière diverse pelouses et stades dynamiques préforestiers.
L’ensemble de ces paysages pelousaires est à prendre en compte dans le cadre de la directive « Habitats ». En matière de présentation typologique, les complexes d’ourlets, de fourrés et de pré-bois calcicoles associés aux pelouses calcicoles xérophiles seront présentés pour chacun des types pelousaires retenus.
Le pâturage extensif ovin reste la meilleure technique de gestion de ces pelouses afin d’en maintenir la structure en mosaïque ouverte.
En phase de restauration, le pâturage peut être plus intensif et conduit au printemps et à l’automne, accompagné d’une fauche avec exportation des produits. Éviter le brûlage qui accélère l’installation du Brachypode penné, puis le développement des fourrés et l’implantation des ligneux.

Fiche du cahier d'habitats (format pdf)
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