Littoral mussel beds on sediment
Classification des habitats EUNIS 2012
Sediment shores characterised by beds of adult mussels Mytilus edulis occur principally on mid and lower eulittoral mixed substrata (mainly cobbles and pebbles on muddy sediments) in a wide range of exposure conditions. In high densities the mussels bind the substratum and provide a habitat for many infaunal and epifaunal species. This biotope is also found in lower shore tide-swept areas, such as in the tidal narrows of Scottish sealochs. A fauna of dense juvenile mussels may be found in sheltered firths, attached to algae on shores of pebbles, gravel, sand, mud and shell debris with a strandline of fucoid algae.
Situation: High densities of juvenile mussels attached to seaweed have been recorded from sheltered shores of the Dornoch Firth and Moray Firth. Adult mussel beds can be found below a band of ephemeral green seaweeds (A2.821) on more exposed, predominantly rocky shores. On sheltered, predominantly rocky shores either a Fucus vesiculosus dominated biotope or a biotope dominated by the wrack Ascophyllum nodosum (A1.3132; A1.3142) can be found above, or the barnacle dominated biotope (A1.1133).
Temporal variation: The temporal stability of mussel beds can vary a lot. Some beds are permanent, maintained by recruitment of spat in amongst adults. Other beds are ephemeral, an example of which are beds ocurring at South America Skear where large amounts of spat settle intermittently on a cobble basement. The mussels rapidly build up mud, and are unable to remain attached to the stable cobbles. They are then liable to be washed away during gales. A second example of ephemeral mussel dominated biotopes occurs when mussel spat ("mussel crumble") settles on the superficial shell of cockle beds, such as is known to occur in the Burry Inlet.
Les rivages de sédiments hétérogènes caractérisés par des moulières à Mytilus edulis adultes sont surtout constitués d’un substrat hétérogène (principalement des galets et des cailloutis sur un fond sédimentaire vaseux) dans le médiolittoral moyen et inférieur, dans des conditions d’exposition variées. Lorsqu’elles sont présentes en forte densité, les moules fixent le substrat et constituent un milieu favorable à une endofaune et une épifaune diversifiées. Cet habitat est également présent dans la partie inférieure des rivages soumis aux courants de marée, par exemple dans les chenaux de marée des bras de mer de l’Écosse. Dans les lagunes abritées, on peut observer une faune dense de moules juvéniles fixées aux algues sur les rivages de cailloutis, gravier, sable, vase et débris de coquilles qui ont une laisse de mer formée de fucales.
Situation : On a observé de fortes densités de moules juvéniles fixées à des algues sur les rivages abrités du Dornoch Firth et du Moray Firth. Sur les estrans rocheux plus exposés, il peut y avoir des moulières à individus adultes en‐dessous d’une ceinture d’algues vertes éphémères (A2.821). Sur les estrans rocheux abrités on peut trouver un habitat dominé par Fucus vesiculosus ou par l’algue brune Ascophyllum nodosum (A1.3132 ; A1.3142) au‐dessus de l’habitat dominé par la balane (A1.1133).
Variations temporelles : La stabilité des moulières peut varier énormément dans le temps. Certaines moulières sont permanentes, maintenues par un recrutement parmi les adultes. D’autres sont éphémères, par exemple à South America Skear, où un naissain important colonise par intermittence un fond de galets. Les moules accumulent rapidement de la vase et sont incapables de rester fixées aux galets stables. Elles sont alors susceptibles d’être entraînées lors de coups de vent. Un second exemple d’habitat dominé par une moulière éphémère est celui d’un recrutement qui s’installe sur la couche superficielle de coquilles des bancs de coques, comme cela se produit dans l’anse de Burry Inlet.
Connor D.W., Allen J.H., Golding N., Howell K.L., Lieberknecht L.M., Northen K.O. & Reker J.B., 2004. The Marine Habitat Classification for Britain and Ireland. Version 04.05 (internet version: www.jncc.gov.uk/MarineHabitatClassification). Joint Nature Conservation Committee, Peterborough, 49 p. (Source)