Deep-sea sponge aggregations
Classification des habitats EUNIS 2012
Deep sea sponge aggregations are principally composed of sponges from two classes: Hexactinellida and Desmospongia. They are known to occur between water depths of 250 m to 1300 m (Bett & Rice, 1992), where the water temperature ranges from 4-10°C and there is moderate current velocity (0.5 knots). Deep sea sponge aggregations may be found on soft substrata or hard substrata, such as boulders and cobbles which may lie on sediment. Iceberg plough-mark zones provide an ideal habitat for sponges because stable boulders and cobbles, exposed on the seabed, provide numerous attachment/settlement points (B. Bett, pers comm.). However, with 3.5 kg of pure siliceous spicule material per m2 reported from some sites (Gubbay, 2002), the occurrence of sponge fields can alter the characteristics of surrounding muddy sediments. Densities of occurrence are hard to quantify, but sponges in the class Hexactinellida have been reported at densities of 4-5 per m2, whilst ‘massive' growth forms of sponges from the class Desmospongia have been reported at densities of 0.5 to 1 per m2 (B. Bett, pers comm.). Deep sea sponges have similar habitat preferences to cold-water corals, and hence are often found at the same location. Research has shown that the dense mats of spicules present around sponge fields may inhibit colonisation by infaunal animals, resulting in a dominance of epifaunal elements (Gubbay, 2002). Sponge fields also support ophiuroids, which use the sponges as elevated perches.
Les agrégats d’éponges profonds sont principalement composés d’éponges de deux classes : Hexactinellida et Demospongiae. Leur présence est connue à des profondeurs allant de 250 à 1300 m (Bett & Rice, 1992), où la température de l’eau est comprise entre 4 et 10°C et où la vitesse des courants est modérée (0,5 nœuds). Les agrégats d’éponges profonds peuvent se trouver sur des substrats meubles ou des substrats durs, tels que des blocs rocheux et des galets reposant sur du sédiment. Les zones labourées par les icebergs constituent un habitat idéal pour les éponges en raison de la stabilité des blocs rocheux et des galets à nu sur le fond marin, qui fournissent de nombreux points de fixation/colonisation (B. Bett, pers comm.). Toutefois, puisqu’il a été signalé que dans certains sites, l’on trouvait 3,5 kg de spicules de silice pure par m² (Gubbay 2002), la présence de champs d’éponges peut modifier les caractéristiques des sédiments vaseux environnants. Les densités d’éponges massives sont difficiles à quantifier, quoique pour la classe des Hexactinellida les densités relevées seraient de 4 à 5 par m², tandis que pour la classe Demospongiae les densités seraient de 0,5 à 1 par m² (B. Bett, pers comm.). Les éponges des eaux profondes ont des préférences similaires aux coraux froids pour leur habitat, d’où le fait qu’on les trouve souvent aux mêmes endroits. Les études ont montré que les accumulations denses de spicules autour des champs d’éponges pouvaient inhiber la colonisation par l’endofaune, entrainant une dominance de l’épifaune (Gubbay 2002). Les champs d’éponges constituent un habitat favorable aux ophiures, qui se servent des éponges comme de perchoirs en hauteur.
Proposed new unit to accommodate wider geographic area (Southampton workshop).
OSPAR, 2004. Proposed amendments to the EUNIS classification of marine habitats (levels 2-4 only). Meeting of the Biodiversity Committee, Bruges, 16-20 February 2004. Annex 8. OSPAR Convention for the Protection of the Marine Environment of the North-East Atlantic. (Source)