LIM0047 - Serpentinites hercyniennes d'Auge Code GILGES : D : Pétrologie sédimentaire, Métamorphique, Ignée, Textures et structures
Coupe géologique : Non

Phénomène géologique : Métamorphisme général

Description géologique : Les serpentinites d'Auge appartiennent au seul massif de Creuse affleurant de manière notable. Ce massif de serpentinite de forme elliptique de plusieurs centaines de mètres est intégré dans les anatexites d'Aubusson. C'est un massif très serpentinisé où la description pétrographique de la lithologie a été faite sur quelques affleurements où les faciès étaient caractéristiques. Un gisement de granulite basique (grenatite à disthène) est associé à la serpentinite. Dans le massif de roches ultrabasiques, le rubannement magmatique primaire est parfois encore visible. Il est orienté parallèlement à l'allongement principal du massif. Les roches ultrabasiques présentent aussi de fréquentes reliques de paragenèses magmatiques. Sur la carrière, on distingue des niveaux (grenatites) où dominent des grenats riches en pyrope (variété alumineuse et magnésienne). Ponctuellement certains grenats sont remplacés par des amphiboles. Des péridotites (lherzolites) à grenat et spinelle (oxyde de magnésium et aluminium) alternent avec des péridotites sans grenat. On observe également des amphibolites dont le principal constituant est une hornblende pargasitique (alumineuse). La chloritisation et la serpentinisation tardive affectent les différents types de roches. Elles sont postérieures à la transformation des grenats et marquent l'étape de l'évolution des roches ultrabasiques, à basse température. Il est envisagé une mise en place initiale des lherzolites à la base de la croûte et une remontée tectonique postérieure. Initialement, les conditions pression-température sont celles de granulites dans lesquelles la péridotite s'est mise en place. Le massif soumis à la rétromorphose passe par une étape d'amphibolitisation des granulites basiques associées aux roches ultrabasiques puis par une serpentinisation finale de ces dernières./nAge de la formation géologique non connu précisément.

Âge du phénomène
Le plus récent : Silurien (419.2 (+ o millions d'années)
Le plus ancien : Silurien (443.8 (+ o millions d'années)

Âge des terrains
Le plus récent : Actuel (0 millions d'années)
Le plus ancien : Ordovicien (485.4 (+ o millions d'années)
Les données diffusées sur ces pages présentent des territoires qui sont potentiellement en domaines privés ou d’accès dangereux, il est de la responsabilité de chacun de se comporter selon la loi et de mesurer les risques encourus. Les participants au programme, auteurs de fiches etc., déclinent toute responsabilité relative à l’utilisation de ces données en cas de problème ou litige.