LIM0094 - Serpentinite hercynienne et roches basiques associées de La Ganne Code GILGES : D : Pétrologie sédimentaire, Métamorphique, Ignée, Textures et structures
Coupe géologique : Non

Phénomène géologique : Métamorphisme général

Description géologique : L’association spatiale de ces roches basiques et ultra-basiques qui souligne la base de l’unité des gneiss plagioclasiques (gneiss gris), dessine la synforme de Saint-Germain-les-Belles. Dans le bois de La Ganne, le petit massif ultrabasique (50 x 20 m), semble essentiellement constitué d’une serpentinite à chlorite. A l’est du bois, on observe plusieurs gros blocs en place à moitié enfouis de serpentinite. Elle correspond à une amphibolo-pyroxénite à olivine, avec de nombreux autres petits blocs d’amphibolites. Certaines faces de blocs (diaclases) montrent une texture grossière en amandes centimétriques finement grenues. La détermination de « métagordunite » a été basée sur la texture particulière de cette roche, en référence à celle de La Geneste décrite par Y. Brière, 1920, et celle de Sauviat par M. Chenevoy, 1958. Au sud du massif dans le prolongement de cet affleurement, on note des pierres volantes d’amphibolite à cocardes plagioclasiques dérivant d’un stade coronitique. A l’ouest de ce massif, en contrebas du bois, on peut observer des blocs d’amphibolite ( ancienne éclogite) à disthène vert clair et grenat rosé millimétrique. Le grenat a été entièrement transformé. Le massif de métabasites de La Ganne présente plusieurs faciès comprenant une serpentinite chloriteuse banale, des amphibolites litées et massives et une amphibolite éclogitisée à disthène. Ce massif est structuralement associé aux autres massifs basiques et ultrabasiques de la base de la formation des gneiss plagioclasiques (unité supérieure des gneiss). Au sud du massif dans le prolongement de cet affleurement, on note des pierres volantes d’amphibolite à cocardes plagioclasiques dérivant d’un stade coronitique. A l’ouest de ce massif, en contrebas du bois, on peut observer des blocs d’amphibolite éclogitique à disthène vert clair et grenat rosé millimétrique./nVestige d'ophiolite. Témoin de la phase de distension et de l'étape océanique avant l'orogenèse Varisque.

Âge du phénomène
Le plus récent : Quaternaire (0 millions d'années)
Le plus ancien : Dévonien (419.2 (+ o millions d'années)

Âge des terrains
Le plus récent : Quaternaire (0 millions d'années)
Le plus ancien : Ordovicien (485.4 (+ o millions d'années)
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