Le gisement de fer se situe géologiquement à l'affleurement dans le Briovérien supérieur pro parte, membre médian de la formation de Canaveilles, composé de métapélites, de carbonates, de gneiss à silicates calciques, de grès et de tufs plagioclasiques. L'âge de cette formation se situe entre 580 et 540 Ma. Les minéralisations ferrifères s'observent au sein des bancs de calcaires et calcaires dolomitiques dont la puissance varie de 60 à 500 mètres. Les minéralisations sont soit sous forme d'amas ou de veines; elles sont portées par quatre types de roches: les dolomies ankéritiques, la sidérite et l'ankérite spathiques, les sidérites fines et les chloritites. L'âge des minéralisations primaires et secondaires n'est pas connu: la minéralisation primaire est cependant postérieure au granite de Batère estimé westphalien. Les dolomies ankéritiques et les veines de sidérite sont altérées: l'ankérite est pseudomorphosée en goethite. Dans les sidérites massives, les textures initiales sont oblitérées et de l'hématite se forme. Des concrétions secondaires d'oxydes de fer et de manganèse sont présentes dans la plupart des roches altérées. Les exploitations minières sont dans les calcaires briovériens sous forme d'amas de sidérose et d'ankérite (carbonates de fer). Des minéralisations de goethite et de chalcopyrite ont été signalées. En 1982, les réserves étaient estimées à 1 200 000 tonnes (Maurel, 1983).
L'exploitation a commencé dans l'antiquité. Elle s'est faite dans des minières à ciel ouvert, dans la partie haute du massif (>1400 m) puis par galeries à partir du XIX siècle, avec des entrées forées de plus en plus bas au fil du temps, les dernières dans les années 1960-70, vers 1150-1250 m. La mine a recoupé un karst actif installé dans les bancs de marbre.
Les plus beaux affleurements (carrières) sont accessibles par le sentier du col de la Cirère vers 1650 m ( voir photo jointe).