LRO2045 - Terrasses fluviatiles quaternaires du Roussillon

Code GILGES : C : Paléoenvironnemental, Paléoclimatologie, Géologie sédimentaire globale
Coupe géologique : Non

Phénomène géologique : Sédimentation fluviatile

Description géologique : Le s terrasses fluviatiles sont disposées en trois ensembles étagées appartenant au Quaternaire avec traces d'occupations humaines et galets éolisés. Ces terrasses sont composées d'alluvions anciennes, déposées approximativement entre 1,2 Ma (Pléistocène inférieur) et 30 000 ans (Pléistocène supérieur), renfermant des industries lithiques du Paléolithique comme des polyèdres et des "choppers". Elles renferment essentiellement des galets de quartz et quartzite (50 %) mais aussi de schistes, de granites et de gneiss. Les terrasses de Mas Ferreol, Canet sont les plus anciennes (Pléistocène inférieur), Baixas et La Llabanère datent du Pléistocène moyen et les autres terrasses sont du Pléistocène supérieur. Les attributions chronologiques et stratigraphiques varient d'une carte géologique à l'autre et selon les auteurs. La feuille Rivesaltes donne de l'étagement de la Têt une image erronée (elle rajeunit des niveaux). La feuille Céret rétablit les attributions à l'échelle de l'ensemble du Roussillon avec un tableau de corrélations. La plaine du Roussillon a été le siège, durant le Quaternaire, de mouvements de subsidence qui se traduisent par une flexure des terrasses. La haute terrasse voit son pendage s'accentuer en direction du Sud-Ouest (vers Canet). Cette évolution tectonique explique la migration des lits successifs des cours d'eau en direction du centre du bassin au cours du Quaternaire (Got H., 1967).

Âge du phénomène
Le plus récent : Pléistocène supérieur (0.0117 millions d'années)
Le plus ancien : Pléistocène inférieur (2.58 millions d'années)

Âge des terrains
Le plus récent : Pléistocène supérieur (0.0117 millions d'années)
Le plus ancien : Pléistocène inférieur (2.58 millions d'années)

Les données diffusées sur ces pages présentent des territoires qui sont potentiellement en domaines privés ou d’accès dangereux, il est de la responsabilité de chacun de se comporter selon la loi et de mesurer les risques encourus. Les participants au programme, auteurs de fiches etc., déclinent toute responsabilité relative à l’utilisation de ces données en cas de problème ou litige.