LRO3004 - Forêt fossile stéphanienne de Champclauzon Code GILGES : A : Paléobiologiques, Macro faune, Micro faune, Flore, Traces, Problèmatiques Biochimiques, Stromatolites
Coupe géologique : Non

Phénomène géologique : Fossilisation

Description géologique : La forêt fossile de Champclauson montre des troncs d'arbre, dont certains mesurent environ 3 m de haut, et des plantes, de l'époque du Carbonifère supérieur fossilisés "en position de vie" à l'intérieur de mégaséquences. La découverte du Rosier permet l’observation de mégaséquences. Le début de la séquence est constitué de siltites noires, de couches de charbon (environ 3 mètres d'épaisseur ) et de cinérites (cinérite 614 à la base). Au-dessus, on trouve une alternance de couches de siltites grises et noires à empreintes de radicelles et feuilles et la présence de nodules carbonatés. Par dessus, les couches sont constituées de grès de plus en plus fins alternant avec des siltites grises. La fin de la mégaséquence est constituée de bancs gréseux grossiers à nombreuses stratifications obliques (chenaux). Ces grès contiennent des souches d'arbres en place, non déracinées, en " position de vie ". Ces observations permettent de restituer le paléomilieu. Il correspond à des dépôts dans une plaine deltaïque, traversée par des chenaux distributeurs peu profonds. Ils apportent des sables qui s'accumulent et forment des lobes deltaïques. Dans les zones plus distales se déposent des limons gris et noirs, et de la matière organique. L'accumulation de sables sur ces dépôts distaux et le phénomène inverse de dépôt de matière organique sur les sables traduisent le jeu de la progradation du delta lacustre et de la subsidence dans le milieu (d'après Combes, 2006).

Âge du phénomène
Le plus récent : Stéphanien (298.9 (+ o millions d'années)
Le plus ancien : Stéphanien (323.2 (+ o millions d'années)

Âge des terrains
Le plus récent : Stéphanien (298.9 (+ o millions d'années)
Le plus ancien : Stéphanien (323.2 (+ o millions d'années)
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