LRO3043 - Mine plombo-argentifère de la Rouvière Code GILGES : F : Minéralogie
Coupe géologique : Non

Phénomène géologique : Minéralisation

Description géologique : La rivière le Chassezac scinde le district minier en deux sites distincts: la mine des Essarts et la mine de la Rouvière. Ces deux sites ont en fait exploité un seul et même filon quartzo-barytique orienté Nord-Sud, encaissé dans les schistes à séricite (schistes des Cévennes) au Sud et dans un granite porphyroïde calco-alcalin (granite de la Borne) au Nord. Ce filon à pendage subvertical possède une puissance moyenne d'environ 0,5 m, avec des passées jusqu'à 2 m. Son remplissage se compose de quartz et de barytine en association avec des sulfures: galène, sphalérite, pyrite, etc… Ces différents sulfures ont souvent été altérés et convertis en plusieurs minéraux secondaires (pyromorphite, cérusite, hémimorphite, smithsonite…) particulièrement abondants dans ces filons. Sa minéralogie est extrêmement riche : acanthite, anglésite, argent natif, aurichalcite, baryte, calcite, cérusite, chalcopyrite, galène, goethite, gypse, fluorite, hémimorphite, linarite, malachite, mimétite, proustite, pyromorphite, quartz, rosasite, smithsonite, sphalérite, soufre, wulfénite, etc. Les structures de surface, témoins historiques de l'exploitation minière et d'un gisement minéralogique important, présentent un fort intérêt. La minéralisation semble associée à la faille de Villefort, d’orientation Nord-Sud, qui a pu rejouée au Trias et au Lias, permettant la minéralisation filonienne par circulation de fluides hydrothermaux. Méconnu des minéralogistes pendant plusieurs années car pauvre en grands cristaux, ce gisement a peu à peu acquis une grande renommée du fait de sa minéralogie extrêmement riche.

Âge du phénomène
Le plus récent : Lias (174.1 (+ o millions d'années)
Le plus ancien : Trias (251.902 (+ millions d'années)

Âge des terrains
Le plus récent : Carbonifère (298.9 (+ o millions d'années)
Le plus ancien : Cambrien (541 (+ ou millions d'années)
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