MPY1668 - Carrière de la Brèche romaine éocène à Lez Code GILGES : H : Economique, de tout type, Intrusif, Extrusif, Cheminée volcanique de kimberlite diamantifère, mines d'or, mines et carrières métalliques et non métalliques
Coupe géologique : Non

Phénomène géologique : Bréchification

Description géologique : La Brèche romaine de Saint-Béat correspond à d’anciens calcaires du Jurassique (Malm probable), métamorphisés lors de la mise en place, par amincissement crustal entre Europe et Ibérie, du sillon nord-pyrénéen au Crétacé « moyen ». Ces marbres, ont été ensuite fortement redressés et très fracturés lors de l’orogenèse pyrénéenne à l’Eocène. Ce sont de véritables brèches à éléments anguleux pluri-centimétriques à décimétriques, enrobés dans une matrice argilo-carbonatée à laquelle la présence d’oxydes et de minéraux de métamorphisme donne des teintes variées. Ce sont des calcaires métamorphiques blancs ou jaunâtres et plus rarement gris bleu et parfois rubanés pouvant renfermer des baguettes de dipyre. Leur liant rosé ou gris blanchâtre est également calcaire et métamorphisé ; il est formé de cristaux de calcite en grains moyens, d’un peu de quartz et de lamelles de phlogopite. Quelques éléments sont plissés. Les brèches elles-mêmes sont microfaillées et déformées (contact stylotithiques entre éléments et liant). Ces brèches massives, inorganisées, passent progressivement aux marbres affleurant plus au nord par diminution du liant. La carrière de la Brèche romaine comporte des traces d'exploitation datant de l'époque romaine jusqu'au début du XXème siècle (traces de palans, de pics et de coins) et avec emplacement des anciens postes de sciages.

Âge du phénomène
Le plus récent : Eocène (33.9 millions d'années)
Le plus ancien : Eocène (56 millions d'années)

Âge des terrains
Le plus récent : Jurassique supérieur (145 millions d'années)
Le plus ancien : Jurassique supérieur (163.5 (+ o millions d'années)
Les données diffusées sur ces pages présentent des territoires qui sont potentiellement en domaines privés ou d’accès dangereux, il est de la responsabilité de chacun de se comporter selon la loi et de mesurer les risques encourus. Les participants au programme, auteurs de fiches etc., déclinent toute responsabilité relative à l’utilisation de ces données en cas de problème ou litige.