Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR4102001
Compilation : 31/01/2006
Mise à jour :
Appelation du site : La Meuse et ses annexes hydrauliques
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 70% |
Prairies ameliorées | 23% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 3% |
Forêts caducifoliées | 2% |
Zones de plantations d'arbres (incluant les Vergers, Vignes, Dehesas) | 1% |
Autres terres arables | 1% |
Ensemble hydraulique complexe, la vallée de la Meuse sur le secteur compris entre Maizey et Lacroix-sur-Meuse est parcourue par plusieurs cours d'eau annexes (la Petite Meuse, la Prêle, la Sancière, la Lochère) d'une grande richesse spécifique piscicole (jusqu'à 25 espèces de poissons différentes recensées sur l'ensemble des sondages piscicoles).
La Sancière et la Prêle comptent des secteurs de noues, où l'eau est quasi-stagnante et la végétation aquatique est très développée. Ces secteurs, où la vase se dépose sur des épaisseurs allant jusqu'à 70 cm, abritent une importante population de Loche d'étang. Les densités observées en font même vraisemblablement un site d'importance nationale pour cette espèce. Ce poisson peu connu et difficile à observer n'est identifié que sur 6 secteurs en France. La Loche d'étang a aussi été observée dans la Petite Meuse, qui présente le même faciès que la Prêle. Les différents cours d'eau du site abritent également la Loche de rivière, la Lamproie de Planer, et la Bouvière. Le Chabot est présent dans la Meuse (de même que la Bouvière, la Lamproie de Planer et la Loche de Rivière). Il a en effet été recensé au cours de pêches électriques à Han-sur-Meuse, à 10 km en amont du site, mais aussi en aval vers Dieue-sur-Meuse.
Le site est sensible a toute anthropisation du milieu ou modification du fonctionnement hydraulique (drainage, curage, canalisation des cours d'eau, mise en place de barrages et de plans d'eau...). La pollution des cours d'eau par un excès d'intrants agricoles est également susceptible de dégrader le milieu. La limitation de la végétation aquatique, support de l'habitat de la Loche d'étang, par la plantation d'une ripisylve trop importante serait également dommageable pour l'espèce.