Site de la directive "Habitats, faune, flore"
Base de référence : Juillet 2024.
Mise à jour annuelle de la liste SIC - publication au JO UE : 02/02/2024 (à partir de la base : décembre 2022)
Type : B (pSIC/SIC/ZSC)
Code du site : FR4202002
Compilation : 31/07/2002
Mise à jour : 31/07/2002
Appelation du site : Vosges du sud
Dates de désignation / classement :
Classes d'habitats | Couverture |
---|---|
Forêts mixtes | 36% |
Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) | 15% |
Forêts caducifoliées | 14% |
Pelouses alpine et sub-alpine | 9% |
Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées | 5% |
Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana | 5% |
Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) | 5% |
Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente | 5% |
Marais (vegetation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, | 3% |
Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) | 2% |
Forêts de résineux | 1% |
Ce site inscrit à l'inventaire des zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO), accueille des populations de Grand Tétras et de Gélinotte des bois.
Les Vosges du Sud, montagnes granitiques et volcano-sédimentaires de moyenne altitude, de climat subocéanique, abritent une multitude d'habitats naturels remarquablement bien conservés. Les forêts, qui montrent un fort degré de naturalité, sont composées pour l'essentiel de Hêtraies-Sapinières et de hêtraies d'altitude. Les Erablaies d'éboulis constituent les autres habitats forestiers de grand intérêt patrimonial. Les landes, qui résultent de pratiques agropastorales séculaires, recouvrent la plupart des crêtes. Elles accueillent de nombreuses espèces animales et végétales dont certaines endémiques. Huit espèces d'intérêt européen ont été repérées sur le site.
Site très vulnérable souffrant de façon chronique du tourisme saisonnier. Les hautes-chaumes, très fragiles, sont particulièrement vulnérables au piétinement excessif (sentiers de randonnées très fréquentés, aires de décollage des parapentistes...) ou aux passages de véhicules motorisés (développement des activités de quads, motos vertes, 4*4...), qui vont jusqu’à provoquer la mise à nu du sol dans les secteurs les plus fréquentés. L’intensification des pratiques agricoles, notamment par retournement, fertilisation, chaulage ou sur-pâturage est également très dommageable à ces milieux et provoque un appauvrissement et une banalisation de la flore des hautes-chaumes. A l’opposé, les chaumes et prairies montagnardes abandonnées ou mal entretenues s’enfrichent et évoluent vers des milieux forestiers. Concernant la gestion cynégétique et bien qu’il n’y ait pas de problèmes fondamentaux liés au gibier, il est important de pouvoir garantir un équilibre sylvo-cynégétique, en gérant de la façon la moins artificielle possible la faune sauvage chassable, notamment en limitant le nourrissage du gibier. En effet, ce type de pratique favorise sur certains secteurs, l’augmentation des populations de sangliers à des altitudes plus élevées, voire même en bordure de chaumes.