FR8212032 - Vallée de l'Arve

Site de la directive "Oiseaux"

Base de référence : Décembre 2023.

Type de protection aux niveaux national et régional
Type RECOUVREMENT DU SITE FR8212032
(par ce type de protection)
Type de chevauchement RECOUVREMENT DU SITE FR8212032
(par la zone protégée)
Arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique 12,9% Moyenne vallée de l'Arve
Arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique 12,9% Inclus 5%
Arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique 12,9% Marais du Pont neuf
Autre terrain acquis (fondation, association, etc.) % Non précisé Non précisé
Réserve de chasse et de faune sauvage 23,9% Non précisé Non précisé
Type de protection au niveau international
Aucune information disponible
Commentaires
Dans la vallée de l’Arve, un site unique regroupe deux secteurs, inscrits depuis 2006, au réseau Natura 2000 : le marais de Reignier et la moyenne vallée de l’Arve (pour une superficie totale de 72ha). 
Dès les premiers travaux du COPIL en 2010, ce site a révélé des imperfections de périmètre qui présente, entre autres, une délimitation trop restreinte en inadéquation avec les grandes unités écologiques des bords d’Arve. Le périmètre initial est calé sur des limites administratives sans suivre une logique écologique. Or, l’intérêt écologique principal du site étant lié à la présence de l’Arve et à ses milieux alluviaux, seule une gestion sur un linéaire de cours d’eau suffisamment important peut permettre de mener des actions efficaces pour maintenir et restaurer la dynamique de ces habitats d’intérêt communautaire spécifiques aux cours d’eau alpins.
Fort de ce constat, avec l’aide du SM3A, le COPIL a étudié les possibilités d’élargissement du site. Les études liées à l’élaboration du DOCOB ont porté sur environ 800 ha en bord d’Arve, depuis la commune de Marignier jusqu’à la frontière Suisse. En décembre 2012, un nouveau périmètre de 760ha a été proposé au Préfet, qui consulte les communes à ce sujet.
D’autre part, le site n’a été désigné qu’au titre de la directive habitats. Or le diagnostic écologique mené dans le cadre de l’élaboration du DOCOB a révélé qu’il existait un fort intérêt avifaunistique, lié en particulier à la présence de nombreuses ballastières qui se sont aujourd’hui renaturées. Aussi, une réflexion sur son classement au titre de la directive Oiseaux (en plus du classement existant au titre de la Directive Habitats) a également été engagée parallèlement à la révision du périmètre initial. 
Le présent DOCOB est donc rédigé sur les 760ha proposés à l’extension et tient compte des enjeux avifaunistiques et halieutiques.