Pas moins de 5 milieux présents dans ce périmètre : versant, pointe et falaise, crêtes rocheuses, lagune, plage.
Espace recouvert d'une végétation xérophylle de moins de 4 mètres de hauteur, avec relativement peu d'habitations dont un hôtel grand luxe d'une douzaine de villas, et qui sur un sol rocheux, court, sec, sabloneux à proximité de la côte :
- rassemble une flore antillaise d'origine méridionale, et une flore septentrionale, qui n'existe nulle part ailleurs en Guadeloupe
- abrite des espèces végétales rares, des espèces en voie de disparition, endémiques des Petites Antilles, et protégées, dont certaines ne sont connues que sur l'île de Saint Barth en Guadeloupe.
Le site d'un grand intérêt paysager offre un panorama remarquable. Il a connu de nombreuses évolutions et intéractions.
Il subsiste les restes d'une très ancienne maison en pierre, témoins d'une occupation ancienne, et dont la toiture a été refaite.
Dans la partie supérieure du morne sont stockés des matérieaux de récupération, dont de la ferraille.
A mi-versant sur le flanc de cette colline, est ouverte une route en terre (accès réservé), empruntée par des promeneurs, ainsi qu'un sentier vers la Pointe Toiny.
Quelques palmiers sabal, agave, cocotiers et autres plantations exotiques (hibiscus infestés de cochenilles traités par des produits phytosanitaires) témoignent de l'action humaine.
Pression de pâturage (élevage de cabrits et bœufs) et chasse (boîte à crabes). Présence d'un puits à proximité de la lagune.
Version Félix LUREL, felix.lurel@wanadoo.fr
Contour délimité au nord par le sommet à 94 m d'altitude et les habitations, à l'est par les Petites Anses dans lesquelles se jette la falaise, et au sud par la pointe et l'anse Toiny, à l'ouest par la route départementale, à l'est par la route départementale (excluant l'hôtel).