ZNIEFF 010000031
Liard Saint-Robert

(n° régional : 00000042)

Commentaires généraux

Commentaire général:

Liard St Robert et ses alentours est un territoire naturel majoritairement forestier. La richesse spécifique (216 espèces) et le taux d’endémisme (une vingtaine d’endémique des antilles) élevés contribuent à la qualité paysagère et biologique des lieux.

La topographie fortement vallonnée fait apparaitre, dans ce bioclimat sec et calcaire, des fonds de vallée plus humides par la présence de mares et ravines participant à la diversité du milieu. Cette vaste zone, qui a par endroit été préservée des activités humaines, présente une végétation forestière semi-décidue (subissant une sécheresse saisonnière) avec des espèces de valeur patrimoniale. La structuration de cette couverture végétale présente globalement un degré d’organisation sylvatique plutôt élevée par rapport à la grande hétérogénéité, diversité et pluralité de l’ensemble des Grands Fonds.

Pas moins de 217 espèces ont été déterminées parmi lesquelles une cinquantaine d’espèces non indigènes (introduites, naturalisées ou cultivées). Ainsi, on observe dans la canopée, d’une quinzaine de mètres, de nombreux Ochroma pyramidale, Cedrela odorata, Cordia sulcata, Zanthoxylum caribaeum et Z. martinicense. Le site recèle également, parmi les espèces indigènes observées, des espèces protégées: Sideroxylon foetidissimum, Acrocomia karukerana et des espèces très rares comme Exothea paniculata. C’est également un site d’importance pour la faune car c’est notamment l’habitat du Pic noir (Melanerpes l’herminieri) endémique de Guadeloupe.

A mesure que l’on se rapproche des habitations en périphérie, la proportion en arbres « à usage connu » augmente avec de grands fruitiers tels que Melicoccus bijugatus, Spondias mombin et dulcis, Mangifera indica, Artocarpus altilis que l’on retrouve également dans certains jardins créoles en association avec Musa sp., Manihot esculenta, Dioscorea alata ou Saccharum officinarum ce qui confère aux lieux un attrait pittoresque et un intérêt économique.

Cette pression anthropique en relation avec le développement de l’habitat (habitations éparses sur le site, fragmentation par le développement des routes), l’élevage bovin extensif (pression de pâturage), la coupe sélective pour le charbon de bois, s’exerce sur ces formations. Elle modifie l’abondance des espèces, la structure forestière et grignote les espaces naturels.

felix.lurel@]wanadoo.fr, Version Félix LUREL Août 07 revue avec J.M Flower le 13 sept 07

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