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La configuration du sommet, en forêt méso-xérophile, avec des stades dynamiques avancés et avec de petites zones ouvertes le long du chemin de l’antenne, s'avère favorable à l'observation et a permis d'observer un grand nombre d'espèce à l'échelle de la moitié sud de la Martinique.
D'un point de vue entomologique, c’est une ZNIEFF avec une fort diversité, notamment une voire la plus riche en termes d’espèces déterminantes dans l’étage des forêts xéro-mésophiles. La faune saproxylique est particulièrement diversifiée pour un secteur de forêt xéro-mésophile, avec par exemple 24 espèces de Cerambycidae détectées lors de l'inventaire entomologique (plus du tiers de la faune de Martinique).
En plus des espèces déterminantes, plusieurs espèces nouvelles pour la Martinique (ou pour la Science) ont été contactées. On peut citer deux espèces de longicornes (Ectenessini et Caribbomerus) et un remarquable Cleridae.
En dehors des Coléoptères saproxyliques, plusieurs espèces remarquables ont été observées : Collomena filifera (Walker, 1857), papillon Nolidae localisé et peu commun; Ephirodes cacata Guenée, 1852, papillon très rare ; Napata quadristrigata Hampson, 1898, petite écaille de forêt mésophile à activité diurne ; la sauterelle endémique Microcentrum martinicum Saussaure & Pictet, 1989 ; le Pompile endémique récemment décrit, Entypus igniculus Durand & Wahis, 2016.
Parmi les autres arthropodes inventoriés, on peut aussi signaler la présence de l’amblypyge récemment décrit et connu uniquement des forêts présentant un sous-bois avec des blocs de roches du sud de la Martinique : Charinus martinicensis Teruel & Coulis, 2017.
