Cette zone abrite des stations de plantes indigènes littorales strictes très rares (Pemphis acidula, en danger critique d'extinction sur l'île et Acrostichum aureum, vulnérable) ainsi que des espèces endémiques de la Réunion (Psiadia retusa, Delosperma napiforme).
Lors du premier inventaire avaient été observées des espèces d'orchidées indigènes dont la présence est à confirmer :
- Aeranthes tenalla, en danger d'extinction selon l'UICN, cité à l'annexe II de la CITES.
- Angraecum calceolus, vulnérable selon les critère UICN et inscrite à l'annexe II de la CITES.
- Graphorkis concolor, protégée par arrêté régional
Huit ZNIEFF de type 1 identifiées dans la zone regroupent des reliques de végétation littorale indigène sur côtes rocheuses (biotopes extrêmement raréfiés à la Réunion).
Il existe actuellement un risque d'envahissement des ultimes groupements végétaux indigènes par Casuarina, Schinus, Litsea et l'herbacée Stenotaphrum dimidiarum.
01 La situation de la zone (peu urbanisée, en bord de mer et soumise au vent et à la houle) en fait l'une des dernières zones relictuelles de plantes littorales rares, halophiles parfois obligatoires et anémophiles.