Quasiment toute la zone a été défrichée au bénéfice de l'agriculture (maraîchage en partie haute, plantation de canne en partie basse.
L’intérêt du site réside en la présence de quelques beaux sujets de grands et petits nattes ainsi que de palmiers.
En dehors d'une petite poche forestière inaccessible (fils barbelés empêchant l'approche à moins de 300 m de la zone), toute la ZNIEFF de Type I a disparue.
Bosquets d'arbres indigènes ou arbres indigènes isolés épargnés lors des défrichements agricoles anciens (situation unique sur la commune du Tampon) qui sont les témoins ultimes de la formation forestière d'origine (parmi lesquelles Acanthophoenix rubra endémique Réunion Maurice, en danger critique d'extinction au niveau mondial et en danger à la Réunion)
Très grands arbres dont de nombreuses essences précieuses (grand et petit nattes Mimusops maxima et Labourdonnaisia calophylloides)
Présence d'espèces rares et (ou) légalement protégées : Hernandia mascarenensis et Ochrosia borbonica, Zanthoxylum heterophyllum et Scolopia heterophylla.
Présence de nombreuses espèces envahissantes comme le goyavier Psidium cattleyanum, le raison marron Rubus alceifolius, le galabert Lantana camara, ainsi que d'un certain nombre d'espèces cultivées. Cette zone connaît une urbanisation grandissante.
Milieu voué aujourd'hui à l'agriculture. L'activité agricole aux pieds des arbres empêche toute régénération.
Exclusion par rapport aux surfaces urbanisées