Milieu peu perturbé (pandanaie et partie haute des forêts à bois de couleurs) à perturber en partie basse : envahissement du sous-bois par le goyavier (Psidium cattleianum Sabine).
Ce secteur est dans l'ensemble relativement dégradé, comme sur toute l'île les bas ont été défrichés pour l'urbanisation et les mi pentes sont fortement agricoles (canne à sucre). Les seules reliques de forêt indigène se situent sur les communes de Ste Marie et de Ste Suzanne. Le reste de la ZNIEFF est constituée essentiellement de remparts, de ravines dont la végétation a été plus ou moins épargnées de par leur typologie.
Les zones de mi-pentes sont au cœur de grands projets de développement économique (forte pression sur les mi pentes de l'Est avec des projets de route des hauts et d'urbanisation). Ces secteurs sont particulièrement menacés car cernés par des zones littorales fortement urbanisées et des zones des hauts classés maintenant au Parc National. Ce sont donc des réserves foncières de fort intérêt. Ecosystème dont la première menace est constituée par le défrichement et la modification de l'hydrologie de la zone (comblement de mares, drainage) pour les pandanaies et par l'envahissement par les espèces végétales exotiques envahissantes pour la forêt de bois de couleurs.
10 ZNIEFF de type 1 sont décrites dans le secteur, abritant la plupart des espèces caractéristiques des forêts mésothermes hygrophiles. Une maîtrise de l'urbanisation est nécessaire afin de maintenir une liaison entre les différentes zones conservées.
NB : Les limites de ZNIEFF de type 1 ont été agrandies.
Présence d'une végétation et d'une faune d'intérêt patrimonial pour la Réunion.
Pandanaie : recouvrement de 100 % par une végétation bien conservée. A l'exception des Acanthophoenix, toutes les espèces présentes ci-dessous sont bien représentées sur la zone d'étude et constituent en ensemble cohérent et peu perturbé.
Forêt de bois de couleurs : sous-bois envahi en partie basse, mais le massif forestier des hauts de l'Est est d'une première importance pour la conservation de la biodiversité à l'échelle des Mascareignes.
Zone assez dégradée, les limites de la ZNIEFF suivent les contraintes du milieu physique qui ont permis à des reliques de forêts de se maintenir.