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La Forêt Domaniale de Champagne est un exemple caractéristique des forêts présentes sur le plateau de Brie. La nature du sous-sol favorise le maintien de nappes phréatiques superficielles, ce qui permet l'existence, connue depuis longtemps (Gaume, 1954, 1956), de nombreuses mares et zones humides. Cette forêt héberge un certain nombre d'espèces protégées de ces milieux humides. Les anciennes exploitations de grès de la partie occidentale de la forêt montrent, par ailleurs, une fonge lichénique et une flore bryologique remarquable. Enfin, les pratiques de la sylviculture actuelle, en adaptant les chemins forestiers à l'exploitation moderne de la forêt, sont probablement responsables, en utilisant des revêtements calcaires sur les chemins forestiers, de la présence d'espèces calcicoles (Laserpitium latifolium).
Les inventaires réalisés en 2023 viennent consolider la partie faune avec l’ajout de plusieurs espèces déterminantes comme l’Hespérie du Brome (Heteropterus morpheus).
Les secteurs sous les lignes haute tension entretenus régulièrement à l’ouest du périmètre sont favorables à une flore de milieux ouverts et humides souvent acides (présence de gazons humides acides temporaires, d’espèces telles que Peucedanum gallicum) ou à des milieux buissonnants permettant la reproduction régulière de plusieurs couples de Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio).
Les lisières de chemins constituent (grâce à leur entretien régulier) des milieux de choix pour d’autres espèces de milieux humides : Pedicularis sylvatica par exemple. À noter, lors du passage 2023, certaines espèces n’ont pas pu être retrouvées (Scorzonera humilis) en ayant été recherchées activement.
