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Le bois de la Garenne constitue avec ses abords un vaste ensemble thermocline diversifié : le boisement permet au Faucon hobereau de nicher, les clairières et ourlets du bois des Criquets ainsi que les cultures extensives hébergent une intéressante entomofaune dont la Decticelle carroyée. Le Crépis fétide y fleurit sur pelouse, l'Euphorbe de Séguier et l'Orobanche pourpre en ourlets, et des cultures autorisent le développement du Coquelicot argemone, du Grand Tordyle et de la Valérianelle à fruits velus.
Les données botaniques concernant le Bois de la Garenne proprement dit datent du début des années 1980, il est donc urgent de les réactualiser bien que le bois est peu changé (sauf exploitation des Chauvettes, hors périmètre). Inventaires orthoptères et hyménoptères à compléter. Prospections mammalogiques et herpétologiques souhaitables.
Cette ZNIEFF intègre désormais les anciennes ZNIEFF Bois d'Hanneucourt à Guitrancourt et Carrière de Sandrancourt.
Pour le Bois d'Hanneucourt :
Les résurgences de pente de la butte du bois d'Hannecourt permettent le développement d'une végétation de sources, dont notamment la rare Centenille et le Mouron délicat. A la faveur d'ouvertures créées par les chemins, les conditions deviennent favorables à la Serratule des teinturiers.
Un diagnostic écologique est en cours de réalisation pour la carrière Calcia, ce qui devrait fournir des listes d'espèces bien reprèsentatives. Prospections entomologiques souhaitables.
Pour la Carrière de Sandrancourt :
La Sablière de Sandrancourt est un site de nidification régulier de l'Oedicnème criard depuis 1988. Le Torcol fourmilier a niché dans le petit bois attenant et y niche peut-être encore.
Inventaires botanique et entomologique, et prospections ornithologiques (autres que l'Oedicnème), très souhaitables.
Le périmètre inclut l'ensemble des boisements ainsi que les prairies et cultures périphèriques abritant des espèces déterminantes ou peu communes.
Le périmètre inclut désormais le Bois d'Hanneucourt réduit aux secteurs de résurgence de pente abritant les Anagallis sp. et aux stations de Serratule, en utilisant les chemins (existant et cartographiés) comme limites.
Le périmètre inclut aussi la sablière de Sandrancourt proprement dite et le petit bois à l'ouest de cette sablière où à niché le Torcol.
