English Version
Nous proposons de modifier le périmètre pour inclure la partie sud du Bois de la Garenne des Loges et quelques prairies pâturées, et exclure l'angle Est (boisement rudéral).
Cette ZNIEFF se situe dans la vallée de la Bièvre. Elle est dominée par des pâturages équins mésophiles à mésohygrophiles, par des chênaies-charmaies mésophiles et acidiclines et par des chênaies-frênaies fraîches de fond de vallon; ces dernières abritent localement Polystichum setiferum.
La chênaie-charmaie située à l'ouest des arcades de l'aqueduc, abrite quelques vieux charmes et vieux hêtres particulièrement remarquables.
L'ensemble a conservé un caractère rural au sein d'une zone assez fortement urbanisée.
Cette zone inclut un gîte d'hibernation de chauves-souris : l'Aqueduc souterrain des Arcades (BUC). Ci-dessous, les commentaires d'Alexandre MARI (AGEMINAT), à noter que les informations relatives à la localisation de ce gîte à chiroptères nécessitent de faire l'objet d'une réelle confidentialité. [Considérant l'état critique des populations de chiroptères en région Île-de-France, ile est recommandé de faire preuve d'une grande discrétion vis-à-vis de la localisation de ces gîtes, notamment en l'absence de protection physique de la majorité des sites.] :
Déconnecté des étangs depuis un demi-siècle, cette partie du réseau des rigoles et aqueducs n'assure plus sa fonction hydraulique d'origine. Les eaux pluviales drainées tout au long de son parcours sur le plateau de Saclay sont aujourd'hui déversées dans la vallée de la Bièvre.
La gestion du réseau hydraulique des étangs supérieurs est assurée par le Syndicat de la Bièvre.
L'aqueduc des Arcades abrite durant l'hiver sept espèces de chauves-souris réunissant une trentaine d'individus : me Grand Murin (Myotis myotis), le Murin de Bechstein (Myotis bechstein), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le Murin de Nattereri), le Murin "à moustaches" (Myotis mystacinus/brandtii), l'Oreillard gris (Plecotus austriacus) et l'Oreillard brun (Pecotus auritus).
Ces sept espèces sont toutes en régression en région Île-de-France où elles deviennent de plus en plus rares. Ce site constitue notamment l'un des derniers gîtes d'hivernage du Grand Murin et l'un des rares gîtes d'hibernation du Murin de Bechstein dans le département des Yvelines.
En terme de diversité spécifique, il constitue actuellement l'un des gîtes d'hibernation de chiroptères les plus riches du département.
[A signaler toutefois que trois de ces espèces (Plecotus auritus, Plecotus austriacus et Myotis mystacinus) n'ont pas été revues lors des inventaires 2002, les observations remontent aux années 1978 et 1983. Ces trois espèces ne sont donc pas citées parmi les espèces déterminantes mais parmi les "autres espèces", selon la méthodologie en vigueur qui s'applique à la période de 1990-2003.]
