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Ce secteur de lande est le deuxième en importance de la forêt de Sénart. Il est majoritairement boisé et se situe dans la zone protégée non accessible au public.
La particularité de cette ZNIEFF est liée au caractère humide de certains secteurs de la lande, permettant l'installation du Genêt d'Angleterre (Genista anglica, R), espèce déterminante pour l'Essonne. On le retrouve également aux abords de certaines mares. C'est principalement au niveau de ces dernières que sont prèsentes les espèces protégées telles que la Pilulaire à globules (Pilularia globulifera), protégée au niveau national et le Rubanier nain (Sparganium minimum), protégé en Ile-de-France.
La dernière espèce protégée est la Lobélie brûlante (Lobelia urens, PR), présente de manière hétérogène sur toute la ZNIEFF, au niveau des landes ou chemins herbeux.
L'entretien de la mare principale (mare 3, d'intérêt phyto-écologique très fort en 1994, d'après l'étude réalisée par Ecosphére) permet le maintien des espèces interessantes à sa surface et à ses abords.
Peu de menaces pèsent sur ce site, excepté la fermeture des autres mares et l'envahissement de la callune au niveau de la lande.
Géologie
La Forêt de Sénart est installée sur la plus vieille terrasse alluviale de la Seine formant les cailloutis de Sénart d'âge plio-quaternaire. Ils peuvent passer latéralement à des limons et reposent sur les argiles à meulière de Brie, visible en bordure.
Le critère principal est la répartition de la lande et des mares considérées comme floristiquement riches en 1994 et présentant un aspect particulièrement attrayant en 1999.
On utilise les chemins forestiers pour les limites principales et quelques rigoles pour éviter d'inclure une trop grande surface de forêt sans grand intérêt pour la ZNIEFF.
La partie Est de la route forestière de Sénart comportait également un secteur de lande, aujourd'hui trop fermé pour être intégré dans la ZNIEFF.
