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Ce boisement de versant, orienté au sud, est constitué par un peuplement lâche et peu productif à base de Chêne sessile, de Bouleau verruqueux et de Houx. Le sol y est sec en raison de la pente abrupte et de la nature sableuse des terrains. Peu intéressant du point de vue botanique, hormis la présence du Dryopteris écailleux (Dryopteris affinis subsp.borreri), fougère rare habituellement localisée dans des boisements frais, ce secteur forestier présente en revanche un grand intérêt entomologique.
Les pentes de ce versant bien ensoleillé sont en effet très favorables à la Grande Tortue ou Vanesse de l’Orme (PR) (Nymphalis polychloros), espèce protégée en Ile-de-France. Ce papillon est en forte régression dans notre région depuis les années 1970 et ses populations sont aujourd’hui extrêmement diffuses notamment sur le massif de Rambouillet où on ne le rencontre plus que par individus isolés. Egalement rare sur le site, il y est néanmoins observé assez régulièrement.
Ces milieux de landes à callunes au sein desquelles se maintiennent de petites plages de sables nus permettent de rencontrer l’Aside des sables (Asida sabulosa), petit coléoptère tenebrionidae sabulicole. Espèce aptère inféodée aux milieux ouverts sablonneux et aux pelouses calcaires, l’Aside des sables s’est fortement raréfié ces dernières décennies dans notre région. Comme beaucoup d’autres espèces liées aux pelouses rases, sa raréfaction est principalement liée à la diminution du pâturage des landes et des pelouses par les moutons et les lapins. Autrefois assez largement répandu sur le massif rambolitain, seules deux populations y sont encore connues de nos jours.
On notera par ailleurs la présence du Silphe thoracé (Oeceoptoma thoracica), espèce forestière qui se nourrit de limaces et de petits cadavres de mammifères, encore relativement abondante en vallée de Chevreuse.
On signalera enfin la présence d’une belle population de Lézard vert (PN) (Lacerta viridis), espèce thermophile adepte des landes sablonneuses et des milieux rocailleux qui profite ici des nombreux biotopes offerts par les chaos gréseux.
La délimitation proposée tient compte de la répartition des espèces animales remarquables et des habitats qui leur sont associés. Au niveau cartographique, la délimitation s’appuie majoritairement sur des éléments physiques facilement identifiables (chemin d’exploitation et sente pédestre) ainsi que sur quelques éléments topographiques (courbes de niveau) notamment dans le bas de versant. Lorsque la limite du tracé longe un chemin forestier, ce dernier est systématiquement exclus du zonage.
Conformément aux réserve du CSRPN en séance du 21/02/2008, le périmètre a été étendu à l'ensemble des deux parcelles forestières 31 et 32, et validé en CSRPN le 29/09/2011.
