ZNIEFF 110020375
CARRIERES DE BAZEMONT

(n° régional : 78049001)

Commentaires généraux

Les carrières souterraines de Bazemont regroupent les carrières souterraines des Valboulets et les carrières souterraines du four à chaux.

Pour les carrières souterraines du Valboulets :

Carrières souterraines de calcaire grossier. Sept réseaux contigus d'étendue très variable (représentant au total plusieurs hectares) : de quelques dizaines de mètres pour certaines à plusieurs centaines de développement pour d'autres. Nombreux accès possibles depuis les fronts de taille situés au niveau de la rupture de pente du plateau.

Anciennes carrières de pierres à bâtir. Certaines caves ont été également exploitées comme champignonnière. Les abords de l'entrée de la première carrière sont aujourd'hui occupés par un bâtiment des services techniques municipaux.

Les milieux souterrains, qu'ils soient naturels (grottes, failles) ou d'origine anthropique (souterrains, carrières, caveaux...) constituent des milieux propices à l'hivernage des chiroptères en raison de leurs caractéristiques microclimatiques : situation hors gel, températures relativement stables tout au long de la saison (généralement comprise entre 0 et 8°C), hygrométrie élevée, courants d'air réduits... Par ailleurs, les conditions particulières de faible luminosité, a présence de fissurations notamment dues à l'altération des joints entre les pierres et la relative tranquilité du milieu constituent des atouts supplémentaires qui permettent aux chauves-souris d'y tomber en léthargie de novembre à mars.

Les nombreuses galeries souterraines des carrières des Valboulets constituent un milieu favorable pour l'hibernation des chiroptères. Certains réseaux présentent un développement important et une hygrométrie élevée particulièrement propices à certaines espèces de chauves-souris remarquables.

Les sept caves hébergent en hiver près d'une vingtaine d'individus appartenant à six espèces : le Grand Murin (Myotis myotis), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), le Murin "à moustaches" (Myotis mystacinus/brandtii) et l'Oreillard "brun" (Plecotus cf. uritus). Ces espèces sont toutes en régression en région Île-de-France où elles deviennent de plus en plus rares.

Ce site constitue notamment l'un des derniers gîtes d'hivernage du Grand Murin et le seul gîte d'hibernation de Murin à oreilles échancrées connu actuellement dans le département des Yvelines.

Outre la connaissance actuelle, portant sur l'hivernage, il serait intéressant d'évaluer la fréquentation du site par les chiroptères à d'autres saisons, notamment à l'automne lors de rassemblements pré-hivernaux.

A noter que cette zone nécessite de faire l'objet d'une réelle confidentialité. [Considérant l'état critique des populations de chiroptères en région Île-de-France, il est recommandé de faire preuve d'une grande discrétion vis-à-vis de la localisation de ces gîtes, notamment en l'absence de protection physique de la majorité des sites.]

Pour les carrières souterraines du four à chaux :

Les milieux souterrains, qu'ils soient naturels (grottes, failles) ou d'origine anthropique (souterrains, carrières, caveaux...) constituent des milieux propices à l'hivernage des chiroptères en raison de leurs caractéristiques microclimatiques : situation hors gel, températures relativement stables tout au long de la saison (généralement comprise entre 0 et 8°C), hygrométrie élevée, courants d'air réduits... Par ailleurs, les conditions particulières de faible luminosité, a présence de fissurations notamment dues à l'altération des joints entre les pierres et la relative tranquilité du milieu constituent des atouts supplémentaires qui permettent aux chauves-souris d'y tomber en léthargie de novembre à mars.

Les nombreuses galeries souterraines des carrières du Four à Chaux constituent un milieu favorable pour l'hibernation des chiroptères. Certains réseaux présentent un développement important et une hygrométrie élevée particulièrement propices à certaines espèces de chauves-souris remarquables.

Lesquatre caves hébergent en hiver près d'une vingtaine d'individus appartenant à six espèces : le Grand Murin (Myotis myotis), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), le Murin "à moustaches" (Myotis mystacinus/brandtii) et l'Oreillard "brun" (Plecotus cf. uritus). Ces espèces sont toutes en régression en région Île-de-France où elles deviennent de plus en plus rares.

Ce site constitue notamment l'un des derniers gîtes d'hivernage du Grand Murin et l'un des deux seuls gîtes d'hibernation connus du Murin à oreilles échancrées dans le département des Yvelines bien que ces deux espèces n'ont pas été observées ces dernières années.

Outre la connaissance actuelle, portant sur l'hivernage, il serait intéressant d'évaluer la fréquentation du site par les chiroptères à d'autres saisons, notamment à l'automne lors de rassemblements pré-hivernaux.

A noter que cette zone nécessite de faire l'objet d'une réelle confidentialité. [Considérant l'état critique des populations de chiroptères en région Île-de-France, il est recommandé de faire preuve d'une grande discrétion vis-à-vis de la localisation de ces gîtes, notamment en l'absence de protection physique de la majorité des sites.]

Commentaires sur la délimitation

Le zonage proposé se limite aux accès des carrières souterraines qui ont été symbolisés au niveau cartographique à l'aide d'un triangle.