Il s'agit d'un boisement humide, dominé par la chênaie pédonculée à Molinie, au sein duquel on rencontre de nombreuses mares et des landes abritant diverses espèces protégées (Sisymbrella aspera, Potamogeton polygonifolius, Eriophorum polystachyon, Pilularia globulifera, Utricularia australis, etc).
De même, les layons forestiers sont caractérisés par une végétation d'ourlet du molinion dans laquelle on rencontre Lobelia urens et Carum verticillatum, tous deux protégés en Île-de-France.
Citons en complément la présence de deux lépidoptères déterminants :le Miroir, lié au molinion, et le Grand Mars Changeant.
Quelques-unes des mares et les layons font l'objet de travaux d'entretien (reprofilage de berges, fauchage des layons), certes à des fins cynégétiques mais qui s'avèrent bénéfiques à la flore.
Cet ensemble se révèle d'un grand intérêt écologique, sensiblement identique à celui de la forêt de Rambouillet, toutes proportions gardées.