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Le Parc de Villeneuve-L'Étang, aménagé en parc pittoresque ou à l'anglaise entre 1810 et 1815 par le Maréchal Soult, deviendra la villégiature de Napoléon III. Il y créa l'étang et l'écoulement des eaux depuis les étangs du Stade de la Marche. Louis PASTEUR a installé ses laboratoires de recherche dans le Parc de Villeneuve-L'Étang où l'institut Pasteur se trouve toujours. Mais à l'opposé du Parc, deux hectares ont été libérés par la destruction des anciennes écuries Pasteur et de divers bâtiments. Ce sont ces deux hectares, abandonnés depuis des années, qui ont donné lieu à l'installation d'une prairie spontanée en cours d'enfrichement.
Ce parc regroupe une diversité d'habitats. Le bois, d'une surface de deux hectares, comprend des arbres pluriséculaires, des chênes et des frênes entres autres. Les sous-bois non entretenus sont des lieux de quiétude pour de nombreuses espèces d'oiseaux.
Le plan d'eau est bordé par des roselières de surface réduite et par des fragments de boisements humides.
La friche qui jouxte l'institut Pasteur est l'élément le plus intéressant de la ZNIEFF. Elle accueille deux insectes protégés, le Grand Paon de nuit (Saturnia pyri) et le Conocéphale gracieux (Ruspolia nitidula). Des prospections complémentaires mériteraient d'être entreprises.
Il est à noter qu'une partie du Parc est gérée par l'Association « Espace » qui y forme des éco-jardiniers.
L'Étang de Villeneuve regroupe deux plans d'eau de petite surface. Sur la majeure partie du linéaire, les berges sont colonisées par des roselières. Ces dernières couvrent des surfaces plus importantes sur le pourtour du plan d'eau est. Deux vastes herbiers de Nénuphar jaune se développent également au sein de ce même plan d'eau. La végétation rivulaire spécifique se développe sur des surfaces restreintes. La diversité floristique est réduite à quelques espèces. Ces plans d'eau sont entourés par une bande de végétation relativement large dont la flore regroupe majoritairement des plantes liées aux milieux fréquemment entretenus (pelouses urbaines) et quelques espèces liées aux prairies mésophiles.
Ces plans d'eau accueillent plusieurs espèces d'oiseaux durant la période hivernale, notamment la Foulque macroule (Fulicula atra), le Héron cendré (Ardea cinerea) et le Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo).
Ces trois espèces sont déterminantes pour la création de ZNIEFF, respectivement à partir de 700 individus, 25 individus (dortoir) et 300 individus (dortoir). Ces effectifs ne sont pas atteints sur le site. Il en est de même pour le Martin-pêcheur (Alcedo atthis), observé aux abords de l'étang. Cette espèce est déterminante pour la création de ZNIEFF à partir de 5 couples.
Les inventaires ont été réalisés en 2005. Une visite en 2009 a permis de constater que les habitats déterminants sont toujours en place.
Au niveau du Parc de Villeneuve-L'Étang, le périmètre est établi sur l'enceinte du Parc. Il exclut les secteurs anthropiques (habitations et bâtiments) aux angles nord-ouest et sud-ouest. A l'est, la limite est définie par la chaussée qui dessert l'Institut Pasteur.
Pour ce qui est de l'Étang de Villeneuve, le périmètre est établi par le chemin (asphalte et grave concassée) qui contourne les plans d'eau et les prairies. Le chemin est exclu de la ZNIEFF.
