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Les milieux de pelouses sèches sur sables sont devenus rares dans l'ensemble du Bassin Parisien. La disparition du pâturage extensif itinérant sur les landes a en effet permis un retour progressif de la forêt. Certaines pelouses se sont néanmoins maintenues ponctuellement, notamment dans les secteurs de carrières où des extractions de sable ont été réalisées. C'est le cas de l'ancienne sablière du Bois Biquet où le décapage répété du sol a contribué à l'installation d'une pelouse rase de grande valeur floristique en dépit d'une très faible diversité spécifique. L'intérêt patrimonial de ce site, outre l'habitat rare de prairie siliceuse sèche qu'il constitue aujourd'hui, est lié à la présence de quatre espèces végétales rares dont deux sont mêmes remarquables en Ile-de-France.
C'est le cas de la Laîche des sables (Carex arenaria) (TR), espèce pionnière qui est capable de se fixer dans les sables meubles à l'aide de ses longs rhizomes traçants. Typique des dunes sableuses continentales, elle est extrêmement rare dans la région et notamment sur le territoire du Parc naturel régional. D'écologie similaire, le Trèfle semeur (Trifolium subterraneum) (TR) est tout aussi rare et n'est pas connu actuellement d'autres sites du Parc naturel régional. Ces deux espèces végétales remarquables côtoient ici la Téesdalie à tige nue (R) (Teesdalia nudicaulis) , la Crassule mousse fleurie (R) (Crassula tillaea), toutes deux rares en Île-de-France, mais aussi la Koelérie grêle (Koeleria macrantha) (AR) et l'Hélianthème tâché (Tuberaria guttata) (AR), autres plantes typiques des pelouses arides, qui sont assez rares dans la région.
La délimitation de la zone se réduit à la surface du site où le sol est encore maintenu presque nu, c'est-à-dire à l'espace qui correspond à une véritable pelouse sèche siliceuse et qui héberge la totalité des espèces déterminantes.
