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La zone considérée est constituée de prairies pâturées et/ou fauchées, agrémentées de haies d’épineux et de buissons épars. Si elle n’a pas fait l’objet d’investigations botanique et entomologique poussées, elle justifie cependant d’un fort intérêt ornithologique, principalement lié à la présence régulière de 2 à 3 couples de Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio). Espèce inscrite en annexe I de la Directive Oiseaux et nicheuse Rare en Île-de-France (environ 150 couples), elle pâtit fortement de l'intensification de l’agriculture, de l’arrachage des haies mais aussi de la déprise agricole.
Ce site abrite par ailleurs un cortège d’espèces sensibles: le Bruant proyer (Emberiza calandra), en régression en Île-de-France et en difficulté sur le territoire du Parc, y est présent à raison de 2 mâles chanteurs réguliers. Le Pipit farlouse (Anthus pratensis), en régression régionale lui aussi et également sensible à la disparition des prairies y évolue en nombre assez important (environ 5 couples). La présence de zones fauchées de façon tardive leur confère la possibilité d’effectuer un cycle reproducteur complet.
Ces prairies abritent également une population particulièrement dense d’Alouette des champs (Alauda arvensis), espèce encore abondante régionalement mais montrant de sérieux signes de régression nationale. A noter enfin que ces prairies sont utilisées par le Cerf élaphe comme site de nourrissage.
Bordé au sud par la forêt de Rambouillet et par des cultures au nord, le site proposé n’englobe que les parties prairiales stricto-sensu tout en incluant les haies, de façon à ne prendre en compte que le domaine vital des espèces remarquables justifiant de la création de la Znieff.
