La zone comprend un ensemble de buttes tertiaires boisées dont l'intérêt botanique était signalé par Allorge dans les années 1920. Si l'ensemble, du fait du drainage et de la sylviculture, a incontestablement perdu de sa valeur d'alors, il reste encore un intérêt patrimonial, notamment en ce qui concerne les milieux humides ou frais. Les suintements au contact marnes/argiles-sables et argiles-calcaires, lorsqu'ils ne sont pas drainés, permettent l'approvisionnement de bas-marais comme celui des Bossuettes (station de Carex puce, espèce très rare et menacée) et de mares oligotrophes à Potamot à feuilles de renouée (protégé en Ile-de-France), ainsi que l'expression de végétations pionnières sur sables humides, comme dans le bois d'Hanneucourt (présence de la Centenille et de la Lobélie brûlante, protégée en Ile-de-France), et de pelouses marneuses à la faveur de clairières. Des landes à Bruyère cendrée sont ponctuellement présentes. Parmi les quelques mares permanentes qui n'ont pas été comblées, la mare tourbeuse des Prés de Montgison se distingue par la présence du Potamot coloré et comme site de reproduction du Sympétrum noir, libellule protégée en Ile-de-France.
Prospection de la zone à poursuivre (botanique, batrachologique, entomologique...) Intérêt des prairies incluses à confirmer. Des données sont actuellement confidentielles (données IEA sur les sites inventoriés dans le cadre du projet d'extension Calcia).
Seuls les massifs boisés ont été pris en compte à l'exception des prairies au nord du bois des Longues Mares et d'une autre entre le bois de la Tilleuse et le bois des Brosses, et des quelques parcelles intérieures indissociables.