Les mares de Culmont, au nombre de cinq, font partie d'un ensemble d'une centaines de mares, de nature souvent tourbeuse, réparties sur le plateau argilo-gréseux du Bassigny, isolées au sein des pâtures et des champs et d'origine très ancienne (périglaciaire ou activités humaines celtiques). Leur végétation est diversifiée compte-tenu de leur surface peu étendue (de 2 à 15 ares) : roselières, groupements de plantes flottantes, de plantes aquatiques enracinées, à grandes laîches, etc. Elles renferment de nombreuses espèces végétales particulières dont la potentille des marais ou comaret, belle rosacée aux fleurs rouges rare en Haute-Marne et Champagne-Ardenne. Les libellules, les batraciens (et parmi eux le triton crêté, protégé en France et en Europe (Convention de Berne et directive-Habitats), inscrit sur la liste rouge nationale de la faune vulnérables), de même que divers oiseaux trouvent là un site favorable à leur alimentation. De plus ces petites mares sont un relais pour la flore des milieux paratourbeux entre Vosges et Morvan. Leur état de conservation est précaire, se dégradant continuellement (atteintes humaines et envahissement par les saules). Il ne reste plus que cinq mares en état sur les huit présentes en 1981 (ZNIEFF rétrécie).
Zone limitée aux mares les plus remarquables et à leur environnement.