Les bois des Bouleaux et de la Remise des Chênes sont situés en limite orientale du plateau crayeux du Pays de Thelle, dans l'axe de la Vallée de la Bosse. Cette dernière s'étire selon un axe méridien, au sud de Crouy-en-Thelle.
Les végétations forestières sont relativement diversifiées avec notamment des frênaies-chênaies à Mercuriale sur les versants au nord-ouest et des pré-bois thermo-calcicoles accueillant des espèces telles que le rare Chêne pubescent (Quercus pubescens) ou le peu commun Alisier torminal (Sorbus torminalis) en lisière des versants exposés au sud-ouest.
Le maintien de végétations pelousaires est permis par les actions de gestion par gyrobroyage effectuées sous la ligne à haute tension et par les fauches réalisées sur les talus bordant la route départementale 118 au sud du boisement. C’est au sein de ces fragments de pelouses que se développent un grand nombre d’espèces assez rares telles que la Brunelle laciniée (Prunella laciniata), le Thésium couché (Thesium humifusum) ou encore l’Ibéris amer (Iberis amara). Des fourrés denses de recolonisation à prunelliers, aubépines, cornouillers et noisetiers s’y développent néanmoins, limitant ainsi les zones d’expression possibles de ces espèces. En ce qui concerne la faune, on retrouve sur ces mêmes habitats, mais aussi plus largement sur d’autres lisières, deux espèces déterminantes que sont le Lézard des murailles (Podarcis muralis) et le Caloptène italien (Calliptamus italicus).
La gestion forestière est menée principalement en taillis sous futaie sur l’ensemble du boisement en dehors des parcelles à proximité du lieu-dit « le Grand Terrier » sur lesquelles des coupes à blanc sont réalisées.
En 2022, les contours de cette ZNIEFF ont été modifiés afin de correspondre au mieux à la logique de délimitation de la méthodologie associée. Pour cela, les cultures ont été exclues du périmètre initial lorsque cela était possible ne présentant aucun intérêt pour les espèces déterminantes de la ZNIEFF et les lisières de la ZNIEFF ont été ajustées à celles du boisement directement. La route départementale 118 a été conservée au sein du périmètre puisqu’elle ne représente pas un obstacle de taille pour la dispersion des espèces et que ses talus abritent des espèces d’intérêt patrimonial.