DESCRIPTION
Les trois coteaux pris en compte se trouvent dans les vallées formant la tête de bassin du ru de Vandy.
Ils reposent sur les mêmes assises géologiques : une succession de limons de plateau, de calcaires lutétiens et de sables cuisiens, classique pour le Soissonnais.
L’exposition, au sud des versants, a favorisé la conservation de noyaux de pelouses thermophiles calcicoles appartenant aux:
- Alysso alyssoidis-Sedion albi, sur les sables remaniés ou grattés par les lapins ;
- Mesobromion, avec, ici, alternance du Festuco lemanii-Anthyllidetum vulnerariae, sur les sols calcareux et du Veronico scheereri-Koelerietum macranthae, sur les terrains calcaro-sableux.
Les pelouses évoluent rapidement et leur périphérie se transforme en un ourlet épais à Brachypode penné (Coronillo-Brachypodietum et Centaureo-Origanetum dans les zones plus riches en nutriments), puis en fourrés denses de prunelliers ,et de cornouillers (Berberidion)... Les pelouses, encore rases, sont réduites en superficie. Une partie des surfaces en pelouse a été plantée de Pins noirs.
Les corniches lutétiennes sont localement bien dégagées, au sein des pelouses.
Le reste des versants est occupé par des boisements frais du Carpinion betuli, riches en Frêne et en Erable sycomore. Très ponctuellement, des boisements, évoluant vers la hêtraie thermocalcicole, sont notés.
INTERET DES MILIEUX
- Pelouses du Veronico scheereri-Koelerietum macranthae, unité thermocontinentale, enrichie en éléments steppiques (Artemisia campestris, Seseli annuum,…), en voie de disparition en Picardie ;
- pelouses du Festuco lemanii-Anthyllidetum vulnerariae, bien représentées dans le Tertiaire parisien, mais assez rares en Picardie, comportant des écorchures et des zones grattées par les lapins, très favorables à une flore xérophile rare ;
- pelouses-ourlets conservant une bonne part des espèces pelousaires typiques, dont certaines sont exceptionnelles en Picardie.
INTERET DES ESPECES
Sur les pelouses :
- l’Ophrys araignée (Ophrys sphegodes*), en danger de disparition en Picardie ;
- la Germandrée des montagnes (Teucrium montanum*), proche de sa limite nord de répartition ;
- l’Armoise des champs (Artemisia campestris), rare et en danger ;
- le Séséli coloré (Seseli annuum), élément steppique, en voie de disparition en Picardie ;
- le Lin à feuilles ténues (Linum tenuifolium), qui peut persister quelques temps au sein des ourlets à Brachypode ;
- le Mercure (Arethusana arethusa), un papillon dont les populations régressent très fortement ;
- le Lézard vert (Lacerta viridis), proche ici de sa limite septentrionale absolue en France.
FACTEURS INFLUENCANT L’EVOLUTION DE LA ZONE
- Abandon des pratiques traditionnelles de pâturage extensif, conduisant à un embroussaillement des pelouses et à une disparition des espèces héliophiles et thermophiles.
- Broutage et grattis assurés par les lapins, qui entretiennent les dernières pelouses rases du site.
- Décharges sauvages.
NB : Les espèces végétales dont le nom latin est suivi d'un astérisque sont légalement protégées.
DESCRIPTION
Les trois coteaux pris en compte se trouvent dans les vallées formant la tête de bassin du ru de Vandy.
Ils reposent sur les mêmes assises géologiques : une succession de limons de plateau, de calcaires lutétiens et de sables cuisiens, classique pour le Soissonnais.
L’exposition, au sud des versants, a favorisé la conservation de noyaux de pelouses thermophiles calcicoles appartenant aux:
- Alysso alyssoidis-Sedion albi, sur les sables remaniés ou grattés par les lapins ;
- Mesobromion, avec, ici, alternance du Festuco lemanii-Anthyllidetum vulnerariae, sur les sols calcareux et du Veronico scheereri-Koelerietum macranthae, sur les terrains calcaro-sableux.
Les pelouses évoluent rapidement et leur périphérie se transforme en un ourlet épais à Brachypode penné (Coronillo-Brachypodietum et Centaureo-Origanetum dans les zones plus riches en nutriments), puis en fourrés denses de prunelliers ,et de cornouillers (Berberidion)... Les pelouses, encore rases, sont réduites en superficie. Une partie des surfaces en pelouse a été plantée de Pins noirs.
Les corniches lutétiennes sont localement bien dégagées, au sein des pelouses.
Le reste des versants est occupé par des boisements frais du Carpinion betuli, riches en Frêne et en Erable sycomore. Très ponctuellement, des boisements, évoluant vers la hêtraie thermocalcicole, sont notés.
INTERET DES MILIEUX
- Pelouses du Veronico scheereri-Koelerietum macranthae, unité thermocontinentale, enrichie en éléments steppiques (Artemisia campestris, Seseli annuum,…), en voie de disparition en Picardie ;
- pelouses du Festuco lemanii-Anthyllidetum vulnerariae, bien représentées dans le Tertiaire parisien, mais assez rares en Picardie, comportant des écorchures et des zones grattées par les lapins, très favorables à une flore xérophile rare ;
- pelouses-ourlets conservant une bonne part des espèces pelousaires typiques, dont certaines sont exceptionnelles en Picardie.
INTERET DES ESPECES
Sur les pelouses :
- l’Ophrys araignée (Ophrys sphegodes*), en danger de disparition en Picardie ;
- la Germandrée des montagnes (Teucrium montanum*), proche de sa limite nord de répartition ;
- l’Armoise des champs (Artemisia campestris), rare et en danger ;
- le Séséli coloré (Seseli annuum), élément steppique, en voie de disparition en Picardie ;
- le Lin à feuilles ténues (Linum tenuifolium), qui peut persister quelques temps au sein des ourlets à Brachypode ;
- le Mercure (Arethusana arethusa), un papillon dont les populations régressent très fortement ;
- le Lézard vert (Lacerta viridis), proche ici de sa limite septentrionale absolue en France.
FACTEURS INFLUENCANT L’EVOLUTION DE LA ZONE
- Abandon des pratiques traditionnelles de pâturage extensif, conduisant à un embroussaillement des pelouses et à une disparition des espèces héliophiles et thermophiles.
- Broutage et grattis assurés par les lapins, qui entretiennent les dernières pelouses rases du site.
- Décharges sauvages.
NB : Les espèces végétales dont le nom latin est suivi d'un astérisque sont légalement protégées.
Le site est un réseau de cinq coteaux situés dans une vallée découpée du Soissonnais. Les contours englobent les pelouses, les fourrés thermophiles et les bois de pente (complémentaires fonctionnellement) mais excluent les cultures au maximum.