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Le périmètre initial de la ZNIEFF est réduit afin, d'une part, d'exclure les zones anthropiques et, d'autres part, de ne conserver que les secteurs d'intérêts. Au Sud, le périmètre est calé sur la lisière arborée en bas de coteau. Les résidences et aménagements anthropiques sont exclus de la ZNIEFF. Au Nord-Ouest, la limite est calée sur les lisières ou les chemins (exclus). Au Nord-Est, elle est établie dans la zone de rupture de pente.
L'intérêt de la ZNIEFF concerne un coteau qui conserve quelques pelouses résiduelles. Les vallons encaissés au topo-climat frais abritent une végétation caractéristique de la Frênaie à scolopendre.
La ZNIEFF concerne un coteau, dans son ensemble relativement boisé, au sein duquel subsiste quelques pelouses calcicoles relictuelles. Il s’agit le plus souvent de pelouses évoluées (pelouses à Brachypode penné). Bien qu'en cours de fermeture (colonisation progressive par les ligneux), ces pelouses conservent un intérêt certain puisqu'elle abrite encore un petit cortège d’espèces peu fréquentes en Haute-Normandie, notamment le Séséli des montagnes (Seseli montanum), rare et déterminant ZNIEFF. En lisière des fruticées ou au sein de boisements claires se développent la Fétuque hétérophylle (Festuca heterophylla), peu commune et déterminante ZNIEFF. Ces deux plantes sont disséminées, le long de la vallée, au sein des pelouses calcicoles d’adret.
Ce coteau, qui est piqueté d’assez nombreuses carrières de craie, héberge localement des secteurs plus ras et plus ouverts (action des lapins) qui permettent à une flore pionnière de se maintenir. C'est à ce niveau que l'on recense le plus de diversité.
Il subsiste, çà et là, quelques Genévrier commun (Juniperus communis), assez commun, qui témoignent d'une pratique pastorale ancestrale (pâturage des coteaux par des troupeaux de moutons). Les densités relevées ici ne nous permettent pas de considérer cette plante comme déterminante (seuil de 1000 m² non atteint).
La Pulmonaire à longues feuilles (Pulmonaria longifolia), assez rare et déterminante ZNIEFF, se perçoit préférentiellement dans les zones qui donnent sur le plateau, secteur de transition entre le calcaire et une couche de sols plus acides. Les effectif de cette plante sont restreints et principalement localisés à l’Ouest de la ZNIEFF.
Au sein de cette ZNIEFF, l’intérêt des pelouses est complété par la présence de ravins. A l’Ouest du site, au lieu-dit «la Cavée», un vallon très encaissé débouche sur la vallée de l’Iton. Ce ravin assez court (200 m) héberge une flore caractéristique dont la Doradille noire (Asplenium adiantum-nigrum) et le Polystic à aiguillons (Polystichum aculeatum). Ces fougères sont respectivement considérées comme rare et assez rare et déterminantes ZNIEFF en Haute-Normandie. Elles forment de petites stations certes assez localisées au sein du ravin, mais régulièrement observées (2005 et 2007).
Parmi les plantes que l’on recense classiquement dans les thalweg, notons la présence de quelques pieds d’Euphorbe douce (Euphorbia dulcis), considérée comme assez rare et déterminante ZNIEFF.
La diversité floristique du site est menacée par la fermeture des pelouses : colonisation par les ligneux et par le Brachypode penné. L’urbanisation en bas de coteau constitue une autre menace et contribue également à un appauvrissement de la diversité floristique.
