ZNIEFF 230009254
LA VASIÈRE DE LA SEINE À PETIVILLE, SAINT-MAURICE-D'ÉTELAN

(n° régional : 85140000)

Commentaires généraux

Au Sud du Marais de Petiville, en bordure de Seine, entre la terre et l’eau, s’étendent des vasières, des roselières et des boisements alluviaux régulièrement baignés par les crues du fleuve.

Cette rive naturelle non bétonnée est constituée par des alluvions récentes, où se mélangent des galets, des sables, des limons argileux, dans un méandre propice au dépôt alluvionnaire.

Sur les parties basses, les grèves sablo-caillouteuses sont colonisées par des groupements pionniers subhalophiles à Scirpes (association du Scirpetum maritimi) : Scirpes maritimes (Scirpus maritimus var. compactus), Scirpe piquant (Scirpus pungens) et Scirpe triquètre (Scirpus triqueter).

Sur des sédiments plus fins, des roselières linéaires à Phragmites (Phragmites australis) (alliance phytosociologique du Phragmition) se développent les pieds dans l’eau, dans la zone soumise à un fort marnage.

La végétation ligneuse est dominée par des boisements alluviaux eutrophes mésohygrophiles (alliances du Salicion albae et de l’Alno-Padion), dominés par les Saules blancs (Salix alba), les Peupliers grisards (Populus canescens), les Frênes (Fraxinus excelsior), les Aulnes (Alnus glutinosa), les Ormes champêtres (Ulmus campestris), etc.

Des Saulaies arbustives à Salix viminalis et Salix triandra (alliance du Salicion triandrae, association du Salicetum triandro-viminalis) y constituent des fourrés, en mosaïque avec les peuplements arborés et avec quelques petites mégaphorbiaies eutrophes (du Calystegion sepium).

Des petits trous d’eau sont colonisés par des végétations amphibies (dont le groupement à Butome en ombelle – Butomus umbellatus et Plantain d’eau lancéolé – Alisma lanceolatum = association du Butometum umbellati)

En l’absence de gestion particulière, ce site évolue spontanément et progressivement vers une forêt alluviale naturelle.

Les espèces végétales déterminantes de ZNIEFF (exceptionnelles à assez rares en Haute-Normandie) sont notamment les exceptionnels Scirpe piquant (Scirpus pungens) et Scirpe triquètre (Scirpus triqueter). Ces deux espèces sont légalement protégées.

On recense également l’exceptionnel Saule pourpre (Salix purpurea), typique des saulaies ripariales, le Scirpe maritime (Scirpus maritimus var. compactus), les très rares Butome en ombelle (Butomus umbellatus), Plantain d’eau lancéolé (Alisma lanceolatum) et Seneçon aquatique (Senecio aquaticus), la rare Oenanthe safranée (Oenanthe crocata), les Rorippe amphibie et Rorippe sauvage (Rorippa amphibia et R. sylvestris), l’Epiaire des marais (Stachys palustris), le Scirpe sétacé (Scirpus setaceus), assez rare...

Le patrimoine faunistique de cette zone humide comporte plusieurs éléments en lien avec la proximité de l’estuaire. Ainsi, des Phoques veau-marin (Phoca vitulina) ont déjà été observés à plusieurs reprises sur le site, qu’ils utilisent parfois comme reposoir à marée basse. Ce phoque, rare et menacé en Europe (inscrit en annexe II de la directive Habitats de l’Union européenne) fréquente la Baie de Seine, d’où il remonte de temps à autre vers l’amont.

Plusieurs couples de Foulque macroule (Fulica atra) nichent le long de cette rive.

Une petite colonie de Vanneau huppé (Vanellus vanellus), limicole rare en tant que nicheur dans la région, se reproduit près des dépressions humides.

Le Martin-pêcheur (Alcedo atthis) fréquente également la zone en période de nidification.

Dans les roselières, plus d’une quinzaine de couples de Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) ont été recensés, ainsi que la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti).

Quelques odonates communs ou peu communs ont été observés (Crocothemis erythraea, Anax imperator, Coenagrion puella, Chalcolestes viridis, Ischnura elegans, Orthetrum cancellatum, Libellula depressa, etc.) et d’autres restent certainement à découvrir.

Enfin, un autre intérêt écologique est à souligner : la capacité d’auto-épuration des ripisylves et des roselières. En effet, les végétations inondables en bordure de fleuve fonctionnent souvent comme des systèmes auto-épurateurs de l’eau, en utilisant les nutriments dissous dans l’eau (nitrates, phosphates, etc.)

Il importe donc de préserver ces habitats rivulaires relictuels, notamment de l’enrochement ou du bétonnage des berges, ainsi que des dépôts des produits de curage de la Seine. Et ce d’autant que ce méandre constitue l’une des dernières portions de berges non aménagées du cours de la Seine aval.

Au Sud du Marais de Petiville, en bordure de Seine, entre la terre et l’eau, s’étendent des vasières, des roselières et des boisements alluviaux régulièrement baignés par les crues du fleuve.

Cette rive naturelle non bétonnée est constituée par des alluvions récentes, où se mélangent des galets, des sables, des limons argileux, dans un méandre propice au dépôt alluvionnaire.

Sur les parties basses, les grèves sablo-caillouteuses sont colonisées par des groupements pionniers subhalophiles à Scirpes (association du Scirpetum maritimi) : Scirpes maritimes, Scirpe piquant et Scirpe triquètre.

Sur des sédiments plus fins, des roselières linéaires à Phragmites (alliance phytosociologique du Phragmition) se développent les pieds dans l’eau, dans la zone soumise à un fort marnage.

La végétation ligneuse est dominée par des boisements alluviaux eutrophes mésohygrophiles (alliances du Salicion albae et de l’Alno-Padion), dominés par les Saules blancs, les Peupliers grisards, les Frênes, les Aulnes, les Ormes champêtres, etc.

Des Saulaies arbustives à Salix viminalis et Salix triandra (alliance du Salicion triandrae, association du Salicetum triandro-viminalis) y constituent des fourrés, en mosaïque avec les peuplements arborés et avec quelques petites mégaphorbiaies eutrophes (du Calystegion sepium).

Des petits trous d’eau sont colonisés par des végétations amphibies.

En l’absence de gestion particulière, ce site évolue spontanément et progressivement vers une forêt alluviale naturelle.

Les espèces végétales déterminantes de ZNIEFF sont notamment les exceptionnels Scirpe piquant et Scirpe triquètre. Ces deux espèces sont légalement protégées.

On recense également l’exceptionnel Saule pourpre, typique des saulaies ripariales, le Scirpe maritime, les très rares Butome en ombelle, Plantain d’eau lancéolé et Seneçon aquatique, la rare Oenanthe safranée, les Rorippe amphibie et Rorippe sauvage, l’Epiaire des marais, le Scirpe sétacé, assez rare, etc.

Le patrimoine faunistique de cette zone humide comporte plusieurs éléments en lien avec la proximité de l’estuaire. Ainsi, des Phoques veau-marin ont déjà été observés à plusieurs reprises sur le site, qu’ils utilisent parfois comme reposoir à marée basse. Ce phoque, rare et menacé en Europe (inscrit en annexe II de la directive Habitats de l’Union européenne) fréquente la Baie de Seine, d’où il remonte de temps à autre vers l’amont.

Plusieurs couples de Foulque macroule nichent le long de cette rive.

Une petite colonie de Vanneau huppé, limicole rare en tant que nicheur dans la région, se reproduit près des dépressions humides.

Le Martin-pêcheur fréquente également la zone en période de nidification.

Dans les roselières, plus d’une quinzaine de couples de Rousserolle effarvatte ont été recensés, ainsi que la Bouscarle de Cetti.

Quelques odonates communs ou peu communs ont été observés et d’autres restent certainement à découvrir.

Enfin, un autre intérêt écologique est à souligner : la capacité d’auto-épuration des ripisylves et des roselières. En effet, les végétations inondables en bordure de fleuve fonctionnent souvent comme des systèmes auto-épurateurs de l’eau, en utilisant les nutriments dissous dans l’eau.

Il importe donc de préserver ces habitats rivulaires relictuels, notamment de l’enrochement ou du bétonnage des berges, ainsi que des dépôts des produits de curage de la Seine. Et ce d’autant que ce méandre constitue l’une des dernières portions de berges non aménagées du cours de la Seine aval.

Commentaires sur la délimitation
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