Cette nouvelle zone se compose de deux secteurs séparés par la route départementale D3. Les milieux proposés sont des pelouses calcicoles, des boisements et leurs lisières.
L’intérêt floristique est peu connu. On peut citer l’Ail des Ours (Allium ursinum), peu commun en Haute-Normandie et la Gentiane d’Allemagne (Gentianella germanica), une espèce peu commune en Haute-Normandie, généralement bisannuelle et typique des pelouses xériques et calcicoles (Mesobromion erecti). Des inventaires sont indispensables.
Le site est proposé au vu de l’intérêt entomofaunistique et notamment des Lépidoptères. Les relevés de 2002 ont permis de confirmer la présence du Damier de la Succise (Euphydryas aurinia), espèce assez commune dans notre région mais inscrite à l’Annexe II de la Directive européenne dite «Directive Habitats».
Le grand Mars changeant (Apatura iris) se rencontre dans le bois du secteur ouest et en lisière. Il s’agit d’une espèce rare en Haute-Normandie et considérée comme menacée par les spécialistes. On peut également citer la Thécla du Bouleau (Thecla betulae), assez rare, la Lucine (Hamearis lucina) et la Zygène diaphane (Zygaena minos), deux espèces peu communes.
Des inventaires complémentaires sont envisageables pour compléter les données sur les Coléoptères [présence de la Cétoine dorée (Cetonia aurata)] sur les Hyménoptères [présence de la Guêpe Poliste (Polistes gallicus)] sur l’avifaune du Bois des Essarts.