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Le coteau calcaire de Notre-Dame de Bonsecours, situé à cheval sur les communes de Bonsecours et d'Amfreville la Mi-Voie, est exposé au Sud-Ouest.
Le coteau est limité en haut de pente, par une lisière forestière jouxtant la nationale 14, et par des habitations en contrebas. Une ancienne carrière d'extraction de calcaire est présente au Sud du site.
Les principaux habitats sont une pelouse calcicole du mésobromion envahi par le brachypode penné (Brachypodium pinnatum), ainsi qu'un ourlet pré-forestier. Le mésobromion est parsemé par de nombreux fourrés à prunellier (Prunus spinosa), aubépine monogyne (Crataegus monogyna) et cornouiller sanguin (Cornus sanguinea).
Les espèces végétales les plus remarquables sont la seslérie bleue (Sesleria coerulea, et subsp. caerulea), la germandrée des montagnes (Teucrium montanum), et l’épiaire droite (Stachys recta).
Les autres espèces végétales intéressantes sont notamment l'aspérule à l'esquinancie (Asperula cynanchica), la chlore perfolié (Blackstonia perfoliata), le buplèvre en faux (Bupleurum falcatum) et la digitale jaune (Digitalis lutea).
En matière faunisnique, seuls les Lépidoptères ont fait l’objet d'inventaires. Les espèces suivantes ont été détectées par le CEN en 2013 : Coenonympha arcania, Cupido minimus, Polyommatus bellargus, Leptidea sinapis, Colias alfacariensis ; et en espèce déterminante, l'Azuré des cytises (Glaucopsyche alexis) -classé Vulnérable sur LR Normandie 2022-.
Malgré un abandon du pâturage extensif sur ce coteau de forte pente, il persiste une flore riche et diversifiée qui est caractéristique des coteaux calcaires.
La principale menace pesant sur le site est l'envahissement par le brachypode et le développement des fourrés.
En effet la colonisation du brachypode entraîne la disparition ou la régression des populations d’espèces calcicoles remarquables. Il est nécessaire de rétablir un pâturage extensif afin de conserver la richesse du milieu.
