ZNIEFF 230030836
LE COTEAU DE LA CALLOUETTE

(n° régional : 83080001)

Commentaires généraux

Le coteau de la Callouette s'étend selon un axe Est-Ouest au Sud de Tourville-la-Rivière et à l'Ouest de Sotteville-sous-le-Val. Exposé Sud/Sud-Ouest, il est particulièrement visible depuis l'autoroute 13 en se dirigeant vers Rouen en provenance de la direction de Paris.

Ce coteau calcaire, bien orienté au soleil, présente un ensemble d'habitats comprenant des pelouses calcaires, des fourrés, des ourlets mésophiles et des pâtures mésophiles. Il participe à l'extrémité d'un ensemble plus vaste, qui fait le lien entre la Seine maritime et la Seine amont.

Les pelouses calcaires du mésobromion constituent l'essentiel de la zone. Le pâturage extensif en mosaïque dont elles font globalement l'objet, limite en partie le développement du brachypode penné (Brachypodium pinnatum).

Dans ces pelouses, les espèces les plus intéressantes rencontrées sont le rhinanthe velu (Rhinanthus alectorolophus), l'orobanche sanglante (Orobanche gracilis), l'hélianthème nummulaire (Helianthemum nummularium). L'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis) et l'orchis bouc (Himantoglossum hircinum) sont particulièrement abondants sur le talus de la route D 292.

La faune est encore peu connue mais la decticelle carroyée (Platycleis tessellata), orthoptère rare en Haute-Normandie a été signalée en 2000. Notons également la présence du grillon champêtre (Gryllus campestris).

La zone est sous la menace à la fois de la fermeture du milieu par l'expansion des fourrés à aubépine (Crataegus monogyna) et de la banalisation de la flore suite au développement d'une graminée envahissante, le brachypode penné (Brachypodium pinnatum) faute de pâturage extensif assez régulier.

Dans ce contexte, toute action légère d'entretien des stades herbacés est favorable (pâturage, fauche).

Les talus de la route D 292 qui abritent notamment de belles populations d'orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), d'orchis bouc (Himantoglossum hircinum) et de rhinanthe velu (Rhinanthus alectorolophus), ne devraient cependant pas être fauchés trop précocément durant leur période de floraison (fin du printemps-début de l'été).

Commentaires sur la délimitation
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