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Cet ensemble de coteau, le long de l’Eure, regroupe des coteaux boisés par de jeunes boisements calcicoles avec des faciès à Pin sylvestre (Pinus sylvestris), à Chêne pubescent (Quercus pubescens), des pelouses et fruticées et notamment des pelouses à Genévrier commun (Juniperus communis), milieu déterminant de ZNIEFF dans la région.
Parmi les 24 d’espèces déterminantes, la flore présente des taxons thermophiles, souvent rares et menacés. Citons, par exemple, l’Orobanche pourpre (O. purpurea), exceptionnellement rare en Haute-Normandie et inscrite à la Liste Rouge des Plantes Vasculaires Menacées de Haute-Normandie (Collectif Botanique de Haute-Normandie - mai 2000). Deux Orchidées présentes sont protégées au niveau régional : l’Epipactis brun rouge (E. atrorubens) et l’Ophrys frelon (O. fuciflora). D’autres représentants de cette famille sont à noter : l’Epipactis de Müller (E. muelleri) et le Limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum). Ces deux espèces sont très rares en Haute-Normandie et inscrites à la Liste Rouge tout comme le Mélampyre à crêtes (Melampyrum cristatum) observé en lisière forestière.
Au niveau faunistique, signalons une grande richesse entomologique notamment chez les Lépidoptères. Citons parmi les Rhopalocères, la Lucine (Hamearis lucina) dont la chenille se nourrit sur les Primevères et le Flambé (Iphiclides podalirius), une espèce thermophile assez rare. On compte également parmi les Orthoptéroïdes, la Mante religieuse (Mantis religiosa), le Grillon d'Italie (Oecanthus pellucens) et le très rare Conocéphale gracieux (Ruspolia nitidula nitidula).
Les pelouses se dégradent du fait de l’absence de gestion et de l’envahissement par les arbustes. Le débroussaillage et un pâturage extensif sont indispensables pour préserver la biodiversité des milieux ouverts. La sylviculture est à adapter à la conservation des enjeux patrimoniaux.
