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Cette zone cible une portion de la Loire constituée d'une mosaïque d'habitats typiques du lit mineur comprenant des eaux courantes calmes, des milieux pionniers des grèves de vase et/ou de sable, des milieux herbacés, des friches, des boisements pionniers de saules arbustifs, des boisements plus évolués de la saulaie-peupleraie.
Une vingtaine d'espèces déterminantes floristiques s'y rencontre. Elles s'observent principalement sur les grèves, comme le Chénopode glauque ou la Pulicaire commune mais aussi en milieux plus secs avec notamment la Gagée des prés.
La faune typique de la Loire est bien représentée : poissons migrateurs, odonates, Castor d'Europe... Plus d'une dizaine d'insectes patrimoniaux, tels que le Gomphe à pattes jaunes ou le Gomphe serpentin.
Une demi-journée de récolte mycologique a été réalisée en 2023. Elle s'est focalisée sur les forêts alluviales reliques de la rive gauche. Un trentaine d'espèces ont été observées dont cinq peuvent être considérées comme déterminantes. Parmi celles-ci, notons particulièrement Rhodotus palmatus, espèce qui a fortement régressé partout en France et remarquable par ses belles couleurs saumonées à abricot, ou encore la Lépiote à pied roux (Lepiota rufipes), petite lépiote aux teintes pâles dont le pied rougit en vieillissant d'où son nom. Les potentialités du site en termes d'espèces patrimoniales semblent plus localisées sur l'île, même si la forte densité en Erable negundo perturbe fort probablement leur expression.
Ce zonage cible le lit mineur de la Loire comprenant une île, plusieurs îlots et les francs-bords inondables. Les limites fixées sont les terres cultivées en rive gauche, un chemin et des milieux anthropisés en rive droite, le pont autoroutier en amont et enfin en aval, la fin du tronçon comportant l'île.
Le contour a été légèrement modifié suite au travail de réactualisation de la cartographie de la Réserve en 2020 afin de correspondre plus finement aux limites des habitats identifiés au sein des limites initialement proposées.
