Cet ensemble se localise dans la vallée de la Théols, au nord de Meunet et entre les lieux-dits le Noyer et la Villette. Il s’agit de très grandes roselières, prairies et boisements humides.
Le marais originel a été largement dégradé par la mise en culture, la plantation de peupliers et les pratiques de l’agriculture intensive des environs (eutrophisation générale de l’eau et des sols et drainages).
Les secteurs de marais qui subsistent abritent néanmoins une dizaine d’espèces végétales déterminantes, dont 6 protégées.
Au total la zone proposée abrite donc une vingtaine d’espèces de flore déterminantes, dont 9 sont protégées.
Concernant la faune, une dizaine d'espèces d'insectes déterminants ont été relevés (libellules, papillons...) dont le Grillon des torrents (Pteronemobius lineolatus), classé en danger sur la liste rouge régionale des espèces menacées.
Les bas-marais alcalins tendent largement à régresser dans notre région et ceux qui subsistent sont souvent en mauvais état de conservation. L’intérêt de sites comme le marais de la Gravolle, malgré les dégradations qu'il a subies, doit donc être mis en évidence.
ll s’agit d’une zone polynucléaire regroupant plusieurs noyaux de taille inégale.
Le contour englobe les étendues de roselières, prairies et boisements humides situés dans la vallée de la Théols, entre le Noyer et la Villette.
Il s’appuie donc sur les limites des formes d’occupation du sol typiques des cultures.
Par rapport au contour de première génération, ont été retirées les parties désormais labourées et cultivées, ainsi que celles qui ont été plantées en peupliers (il subsiste encore quelques petites peupleraies comportant des sous strates herbacées de mégaphorbiaies conservées par soucis de cohérence écologique). Cette enveloppe est étendue à un secteur de l’amont où subsistent des taches de marais, lesquelles abritent quelques espèces déterminantes.