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Ce grand plan d’eau fermé s’étend à l’Est immédiat du bourg de Soings.
Il est dominé au nord-est par des buttes sableuses et sablo-calcaires (faluns). Ces mêmes matériaux forment une partie du fond de l'étang. Il est alimenté par la nappe de Beauce et, de ce fait, présente des fluctuations importantes de niveau. son étendue est ainsi très variable. Cette particularité en fait un site très particulier pour les solognots. La commune possédant une forte activité horticole, certaines parties peuvent être mises en culture en période de basses eaux. Cette pratique tend à reculer au profit de la fermeture du milieu par une saulaie blanche.
Le lac de Soings se caractérise par la présence de communautés végétales mésotrophes. Alors que la Sologne repose sur des terrains siliceux acides, la présence de calcaire (calcaire de Beauce à faible profondeur, faluns en surface) confère à cet étang un intérêt particulier sur le plan géologique, géomorphologique, et aussi écologique, comme le développement d’espèces calcicoles telles que Samolus valerandi et de végétations mésotrophes d'allure alluviale comme la ceinture de saulaie blanche.
Les végétations herbacées les plus intéressantes pour la flore sont la végétation amphibie à annuelles et la prairie humide à Potentilla supina. Neuf espèces végétales déterminantes ont été observées depuis les années 2000, dont deux protégées en région : la Potentille couchée (Potentilla supina) et la Samole de Valérand (Samolus valerandi). On note par ailleurs une belle population de Scirpe couché (Schoenoplectus supinus), espèce en danger critique sur la liste rouge régionale et généralement localisée dans des mouillères.
Sur le plan faunistique, le lac de Soings, bien qu’à l’écart de la Sologne des étangs, constitue un site attractif pour l’avifaune en particulier. Sa fréquentation est bien entendu liée à la présence de l’eau, également à celle des zones exondées, mais aussi à la mosaïque de milieux que l'on observe en périphérie du plan d'eau.
Lors du passage à la seconde génération, ce contour a été resserré par rapport à celui de première génération pour retirer le coteau nord, en grande partie agricole, et un secteur boisé situé au sud-est, au-delà de la digue.
Ensuite,, lors de la modernisation de la ZNIEFF réalisée en 2015, le contour a été affiné dans la partie nord afin de longer le sud de la route communale et le lotissement, ainsi que l'orée du boisement au sud du zonage. Les limites de cette ZNIEFF s'appuyent essentiellement sur les chemins et la route qui bordent le lac, d'après les orthophotoplans de 2011.
